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THE BUNS et THE LOVE ME NOTS – Live report by Lola.

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THE BUNS et THE LOVE ME NOTS  – Concerts à l’Atelier des Môles le 11 avril 2015.

Quand une fille du Nord, Julie et sa guitare rencontrent une fille de La Rochelle, Émilie et sa batterie, ça donne « The Buns ».

Émilie donne le coup d’envoi : 1, 2, 3. Et c’est parti. La première chanson met le public dans l’ambiance. Comment décrire ce rythme, cette mélodie… Je ne sais pas. Je ne trouve pas les mots, mais c’est magique ce que produisent ces 2 filles sur scène. La première chanson terminée, Émilie annonce « Nous sommes The Buns, ça veut dire Le Chignon… et plein d’autres trucs, on vous dira plus tard ! »

Elles, c’est la réincarnation de Molly Jin & June Cooper, les 2 secrétaires des années 50 qui, le soir venu après le boulot, viraient les chignons, les corsages blancs amidonnés, les jupes trop droites et trop longues, et s’offraient en secret, dans de vieux hangars qui puaient l’essence, le culot de tutoyer le Rock’n’Roll.

Après un petit ennui technique (Émilie a de la poigne : la grosse caisse se sauve, dites donc !) les filles annoncent « Les Loups Garous… les femmes qui mangent les hommes au milieu de la nuit ». La réaction du public ne se fait pas attendre ! Waouh !

Les chansons s’enchainent… les filles, n’ayant pas prévu de set list écrite, se parlent beaucoup. Une grande complicité est palpable. Leur musique est pleine d’énergie. La batterie n’est pas reléguée au rang de simple « rythmique », mais au contraire offre une nouvelle vision de cet instrument : Émilie l’exploite de mille façons, offrant au public une leçon de Percussions avec un grand P.

Julie n’est pas en reste avec sa guitare. Avec leurs seuls instruments et leurs voix, elles remplissent la salle d’un rock fifties du meilleur cru.

A l’annonce d’un slow, l’une d’elle précise que c’est le moment de « chopper » ! Un peu d’humour dans ce monde… de filles (!), fait sourire le public.

Après une belle reprise de Miss You des Rolling Stones, les filles remercient les Môles. « Il parait que c’est une des plus vieilles scènes rock ici ; ça sent la bière et plein d’autres choses : c’est bien ! » disent-elles. Encore un ou deux titres qui nous ramènent vers un rock garage, et pour la dernière, Julie descend avec sa guitare, s’assoir en bord de scène, parmi le public : The True Story of Molly Jin & June Cooper clôture le concert. Déjà ?! L’ensemble de la critique rock salue la qualité de leur premier EP et leur futur album est un des plus attendus de la rentrée prochaine. J’ai hâte !

Quelques photos et la suite de la soirée plus bas :

 

Un détour par le bar avec les amis, et la scène est bientôt prête pour accueillir The Love Me Nots, venus tout droit de Phoenix, Arizona. 2 filles, 2 gars. Ils qualifient leur musique de « spy-surf-fuzz-gogo », un son garage inspiré du rock sixties.

Pas de chichi, on entre direct dans le vif du sujet : Shuffle. Nicole Laurenne, au chant, fait le spectacle avec son synthé, dès les premières notes ! Elle et Jay Lien, le batteur, sont sans doute shootés à la nitroglycérine !! Ils ont une énergie débordante, faisant un peu contraste avec Christina Nunez à la basse et Michael Johnny Walker à la guitare, beaucoup plus réservés.

Les titres s’égrainent. Nicole a repéré un gamin dans le public. Elle le fait monter sur scène, lui proposant de marquer le rythme aux maracas : Un futur rocker, fier de faire le spectacle le temps d’un moment de rêve !

Tout au long du concert, les mélodies sont super accrocheuses, on a envie de bouger, transporté par ce rock-punk-garage à clavier des sixties ! Du vrai ! Les riffs de Michael Johnny Walker sont puissants, Nicole Laurenne sensuelle et charismatique¸ se sort les tripes sur chaque chanson.
Christina, l’air mystérieux, amène sa pierre à l’édifice, basse en main.

Surprise pour le final : Roulade avant de Michael, le batteur, par-dessus sa grosse caisse et le voilà sur l’avant-scène ! En 2 temps 3 mouvements, il a démonté et installé dans la fosse au milieu du public le strict nécessaire : la grosse caisse et un ou deux futs ! Christina l’a rejoint et se lâche, à demi renversée sur une enceinte de retour. Nicole s’amuse tout autant qu’eux, Michael chapeaute tout ça du haut de la scène. L’ambiance dans le public est à son maximum.

La fin du concert approche, mais non sans un bon rappel et une petite dernière.

Hou ! Quelle soirée ! The Girl Power, c’est quelque chose !

Je fonce au Merchandising, acheter l’EP des unes, et faire dédicacer l’affiche des autres ! Belles découvertes…

Lola Photographie – Laurence AMIELH

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