SIDEBURN et HARD’n BLUES – Le BarAcaT’ vendredi 25 septembre 2015 – Live Report by Lola
Une quarantaine de personnes est arrivée pour relancer la nouvelle saison des concerts au BarAcat’. Les petits ennuis administratifs de ces derniers mois sont derrière : Let’s Rock’n Roll !!
C’est Hard’n Blues qui a la lourde tâche d’ouvrir le bal… et de chauffer la petite salle de St Maurice.
Marie et ses musiciens arrivent sous les projecteurs et c’est parti pour une petite heure de hard rock type années 70 à 90, essentiellement des reprises de deux groupes Suisses : GOTTHARD, né au début des années 90, et KROKUS fondé au milieu des années 70.
Le son est plutôt bon, les lumières agréables dans ce petit café qui ne paye pas de mine perdu dans ce village d’à peine 900 âmes. Les habitués du lieu sont au rendez-vous.
Le groupe offre une belle interprétation du fameux Hush, écrit par Joe South dans les années 60 et repris par Deep Purple et Gotthard entre autre.
Même si les musiciens sont à mon goût un peu statiques et effacés sur scène, Marie, la chanteuse fait passer son plaisir à son public : Elle est bouge, elle est souriante, et elle se sort les tripes.
Le célébrissime Born to be Wild, initialement enregistré par Steppenwolf puis repris par d’innombrables groupes, de Motörhead à Slayer, en passant pas Status Quo, Krokus et Kim Wild pour ne citer qu’eux, va faire monter l’ambiance et la température de quelques degrés dans le bar. Le concert se termine par quelques reprises d’AC/DC, réclamées par le public. La voix un peu rauque de Marie n’est pas désagréable mais sur AC/DC, c’est tellement différent, je n’accroche pas vraiment… Ça se laisse écouter mais les reprises des Australiens par le groupe manquent parfois de hargne à mon goût…
Comme on a un peu de temps avant l’arrivée des Suisses, le set se prolonge de 3 ou 4 chansons après le rappel, au grand plaisir des musiciens et du public.
Photos Hard’n Blues
Le temps de réorganiser la scène, de refaire quelques branchements et la 2e partie va pouvoir débuter. Pendant ce temps, le BarAcaT’ s’est bien rempli. On n’est pas à la jauge maxi mais on s’en rapproche, pour le plaisir de tous ici !
Bon ce soir, c’est soirée Helvète on dirait ! Après ce premier set en majorité de reprises de groupes suisses, qui sont les suivants ? Des Suisses, des vrais ! Mais vaccinés certainement très jeunes à l’extrait de Kangourou !…
Sideburn, c’est un groupe qui est né au milieu des années 80 ; appelé Genocide à l’origine, c’est en 1997, qu’il change de nom, profitant de cette période pour évoluer d’un style plutôt Heavy Metal au Hard Rock. Avec une petite dizaine d’albums à leur actif, ils sont peu connus en France. Dommage, ils le méritent. Sur scène, ils sont 5 : Guitares, basse, batterie et chant. Il y a de l’AC/DC, de l’Airbourne, mais aussi du Rose Tatoo dans leur style. Mais pourtant, ils font bel et bien du Sideburn, et croyez-moi, ça envoie du lourd ! La voix de Roland Pierrehumbert, envahit la salle et vous chatouille les tympans avec plaisir, passant des graves aux plus aigus avec panache.
Il nous parle de leur instant de « gloire » cinématographique avec humour : « Six feet under est repris dans le film The Wolverine. On est riches !!… enfin c’est vite dit… », annonce Roland en riant !
Le chanteur et le bassiste en particulier sont très proches du public : « On adore les petits coins comme ici ».
Quelques morceaux et quelques solos de guitare, batterie ou basse plus tard, on arrive à la fin du concert. Mais c’est sans compter sur le rappel appuyé du public, puis un 2e rappel : On en redemande encore ! Le public en majorité français en profite pour réclamer une petite dose d’AC/DC. Sideburn s’exécute avec brio, terminant la soirée sur un superbe Highway to hell magnifiquement interprété.
Bref, chez les Suisses, il n’y a pas que des montagnes et du chocolat : il y a aussi d’excellents metalleux !
Photos SIDEBURN
