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Moonspell et Cradle of Filth à la Rodia

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Une affiche totalement Metal Extrême à la Rodia, ça n’arrive pas très souvent alors quand j’ai appris la venue de 2 groupes piliers de ce style à Besançon, ni une, ni 2 j’ai sauté sur mon balai magique et j’ai quitté ma Haute Saône d’adoption !

Moonspell et Cradle of Filth se sont lancés dans une tournée de 40 dates à travers l’Europe dont 5 en France pour défendre leurs nouveaux albums, « 1755 » et « Cryptoriana ». Et en ce mercredi c’est à Besançon que la Messe va être dite. Petite anecdote en passant, Moonspell a fait l’un de ses premiers concerts en 1994 en première partie de COF, c’est dire comment ces 2 groupes sont liés.

Il y a déjà du monde quand Moonspell monte sur scène, une partie du public est venue exprès pour les Portugais. Le backdrop est sublime, on sent que le groupe a envie d’allier la musique à l’image et dès l’arrivée sur scène de Fernando, lampe à la main, le ton est donné. On va en prendre plein les yeux ! Aucun doute, le chanteur de Moonspell est un sacré showman, haranguant le public, déclamant ses titres comme des discours, n’hésitant pas à vanner un individu qui filme avec la lumière (en français dans le texte, c’est un concert de Metal, pas de Justin Bieber !! je n’aurai pas dit mieux).

Question musique, la setlist se concentre sur le dernier album, les titres en portugais passent plutôt bien, à l’instar d’un « 1755 » que Fernando interprète avec un masque de médecin de peste. Bien sur les anciens titres ne sont pas oubliés, comme « Opium » que j’entendrai au loin pour cause de pause bière avec Chrisitian d’Adipocere, venu exprès saluer un groupe qu’il a lancé en sortant le premier ep du groupe, « Under the Moonspell », mais aussi pour vendre la bière du groupe ! Après un « Alma Mater » de circonstance, Moonspell laisse la place aux Anglais !

Voir un concert de Cradle of Fith c’est un peu comme jouer la roulette russe, ça peut vous péter à la gueule ! J’ai du voir les Anglais 3 fois en tout, et à chaque fois j’en suis ressorti mitigé. Je reste un fan de l’époque « Dusk and Her Embrace », COF étant un des premiers groupes que j’ai écouté quand j’étais ado et qui finalement m’a donné l’occasion d’écouter du Black Metal ! Par la suite cette découverte m’a fait plongé dans le style et m’a permis de découvrir des groupes bien plus underground, en faire la liste serait bien trop long d’ailleurs.

Alors ma foi, nous y voilà ! Dani arrive sur scène avec des musiciens bien décidés à en découdre ! Mention spéciale aux guitaristes qui tout le long du show vont nous régaler de poses mais surtout de bons riffs, il faut dire que c’est grâce à eux si COF a pu se renouveler. Car il faut avouer le dernier album est particulièrement bon.

Et c’est avec nouvel opus que le concert commence, les titres passent plutôt bien sur scène, « Heatbreak and seance » est vraiment taillé pour le live. Mon regret, aucun titre de « the principle of evil made flesh ». Par contre on a la joie d’avoir un « Dusk and Her Embrace » complétement démentiel, ce titre reste l’un des mes préférés . Les morceaux tirés du « Cruelty and the Beast » ne restent vraiment pas ma tasse thé. « Her Ghost in the fog » a finalement plus de pèche en live que sur CD.

Allez, parlons de Dani  un coup qui fut fidèle à lui même, il a plutôt bien chanté ça c’est un bon point, coté présence, on peut dire qu’il se bouge le cul mais parfois on a cette impression que le gars fait juste le job, point. Heureusement le reste du groupe montre son plaisir, la claviériste a bien tenté d’exister mais bordel pourquoi la cacher si loin ??? Ses interventions aux chants n’étaient pas toujours juste, mais dans l’ensemble elle a trouvé sa place dans le groupe (enfin musicalement car pour le placement …cf plus haut)

Bref, une bonne soirée à la Rodia où j’espère voir de plus en plus de Metal (vu ce qui arrive les mois à venir, pas de soucis à se faire)

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