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Interview avec Within Fractals

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Si Within Fractals ne vous dit rien, ça pourra changer prochainement. Les quatre musiciens viennent de publier un album qui fera certainement date tant il est incroyable à tous les niveaux. Je vous laisse (re)lire la chronique sur le site.

Salut Within Fractals, merci de répondre à cette interview pour Metal In Franche Comté. Comment allez-vous pour commencer ?

Maurad : Ah ben ça va super !

Paul : On va bien pour un dimanche matin 10h. La neige est là ! Je n’ai pas eu beaucoup de route à faire contrairement à Maurad qui vient de Besançon.

Pouvez-vous présenter le projet ?

Maurad : On est Within Fractals, un petit groupe de prog. Nous sommes quatre dans le projet.

Paul : On joue du metal progressif instrumental si on doit nous mettre dans une case. On pourra peut-être parler d’influences un peu plus tard.

Within Fractals – Photo par Vincent Facchini.

Votre album Samsara sort dans une dizaine de jours, soulagés ?

Paul : Franchement oui (sourires) ! Là on est dessus depuis des années. Le premier riff fut composé en 2017 je crois. Soulagé à l’idée que ça sorte et content du travail accompli.

Maurad : Oui il y a eu beaucoup de versions pour chaque morceau.

Paul : Oui je pense que chaque titre a eu droit à une quinzaine de versions différentes. Ça va du stade embryonnaire à la version finale mastering terminé. On a hâte et ça nous stresse un peu aussi. On se demande comment ça va se passer, comment gérer. C’est un style un peu particulier qui va, peut-être, parler plus à un public de niche. On ne va pas faire des concerts. On se demande quel sera l’impact et comment les gens vont recevoir le disque.

Vous en parliez précédemment, quelles sont vos nombreuses influences ?

Paul : On est un composite de quatre personnes avec beaucoup d’influences. Je peux parler des miennes. On écoutait le nouvel album de Steven Wilson en arrivant. Tout son travail avec Porcupine Tree a été une très grosse source d’inspiration. The Ocean avec leur album Pelagial, notamment, qui dans sa version instrumentale ne perd rien du tout de sa grandeur. Ça raconte quand même des choses et je trouve ce disque assez incroyable ! Si je dois revenir un peu aux sources il y a Dream Theater qui m’a lancé dans le prog. J’en suis un peu revenu depuis. On avait découvert le groupe en même temps avec Maurad en achetant le dvd Metropolis Part 2 à Virgo (disquaire incontournable de Pontarlier à l’époque). On comprenait pas, on avait 15 et 17 ans Les musiques ne s’arrêtaient pas et on a compris ensuite que c’était plein de morceaux qui se répondaient avec des thèmes. C’est une bonne passerelle pour plonger dans le prog. C’est assez didactique et fun à écouter.

Maurad : Comme Paul pour beaucoup. Sinon je pense pas mal à Gojira.

Paul : Pour le son notamment.

Maurad : Sinon c’était un peu plus mainstream. J’ai commencé avec du Muse, je suis moins fan des derniers disques mais les anciens albums c’est vraiment ça qui m’a fait démarrer la guitare en fait. Je suis très fan de Opeth, ça se retrouve sur notre disque. On est plusieurs dans le groupe à aimer cette formation. Sinon plus récemment il y a Sleep Token, ça me correspond bien, cet univers mystique. Ça se retrouve sur l’album, cet univers de créationnisme. On ne sait pas si c’est religieux ou pas. On n’est pas croyant mais on s’est basé sur des thématiques de religion.

Paul : Oui c’est assez inspirant je trouve, on en parle dans l’album, on a tenté tout du moins. Rufenacht c’est vraiment quelqu’un qui a des goûts ultra précis et de niche. C’est un chineur de sons, il est fan de groupes ultra undergrounds. Lucas, pour le coup, ça va loin. Ça va de l’hyper pop à Sun O))).

Maurad : Il y a Tool aussi.

Paul : Oui dans la manière de déployer les riffs, de les répéter.

Within FractalsSamsara (2025).

Vous avez enregistré et mixé vous même. Concernant le mastering vous avez fait appel à Thibault Chaumont (Deviant Lab), pourquoi ce choix ?

Paul : Oui, je suis ingé son dans la vie. Je vois ce que c’est de faire les différentes étapes : Enregistrement, mixage, mastering. J’ai une vision globale du processus. Dans notre cas, une oreille extérieure au projet c’était vital. Comme on disait au début on est dessus depuis 2017. Je pense avoir eu assez de force et de recul pour faire le mixage tel qu’on le souhaitait. Par contre je savais, au fond de moi, que pour le mastering qu’il fallait une personne extérieure, quelqu’un de professionnel qui a fait un travail monstrueux sur plein d’albums que l’on aime beaucoup. Il a été à l’écoute de ce qu’on voulait et s’est montré super cool. Ça me rassurait. Quand on a reçu le master, je me disais « Si ça me plaît, c’est bon ! ». Le mastering est une étape assez bizarre puisque tu dois prendre du recul sur l’album et si tu n’arrives pas à faire ça tu fais n’importe quoi ! Il a fait un boulot monstre, en deux versions c’était plié, la première était déjà excellente ! C’était le bon choix !

Maurad : Paul avait tellement bossé sur le mixage que s’il avait continué c’était l’overdose assurée (sourires).

Comment s’est passé l’enregistrement qui s’est déroulé pendant plusieurs années ?

Paul : On était parti sur le fait de faire des démos et enregistrer plus tard. Les années passant on s’est habitué au son de ces démos, au son des guitares etc .Au final on a gardé pour la plupart des riffs ce qu’on avait fait. On a réenregistré un peu parce qu’en terme de jeu on a évolué, en propreté par exemple. Tout ce qui nous paraissait bon est resté et ensuite ça s’est fait à coup de « Ils viennent tous un week-end, on enregistre, on voit, debrief pendant la semaine, on réajuste trois semaines plus tard ». Ça a été un travail de fond et non une grosse session d’enregistrement. Ça a été assez sporadique.

Maurad : Il y a eu un gros coup de collier mis les deux dernières années.

Paul : Oui, on avait les démos, on était content. Il y a eu une grande pause pendant la création de l’album parce qu’on en avait besoin. Quand on s’est retrouvé il y a deux ans et demi on s’est dit « Bon faut faire quelque chose de ce disque, soit on le sort tel quel en le mixant ou alors on cravache. » On a tout repris et l’album a pris une toute autre dimension, on a retravaillé les titres. Sans nous vanter je pense que toute la virtuosité est arrivée à ce moment là.

Maurad : On s’est dit aussi « Si on les joue pas en live, c’est pas grave ! »

Paul : Exactement, ça a été déterminant !

Maurad : On s’est dit, on n’a aucune limite !

Paul : Oui, plutôt que de faire une pièce de théâtre qu’on va essayer de répéter et jouer devant les gens, on va faire un film super bien fait. Le film ne bougera pas et les auditeurs pourront voir plein de détails. C’est l’analogie qu’on a fait. Il fallait que l’album soit vraiment abouti et reflète ce que l’on avait en tête !

Artwork par Kax.

Parlez-nous un peu de l’apport des différents invités sur cette œuvre ?

Paul : Oui, travailler les quatre c’est super mais on trouvait qu’en terme d’ambiances, de textures on ne prenait pas énormément de risques. On a eu l’idée d’inviter des gens plus doués que nous pour faire ce que l’on voulait mettre. Toujours dans cette optique de non live on pouvait se permettre ça. Parfois ce sont des toutes petites choses mais ça demande de lâcher-prise. Dans ce cas là tu n’es plus dans la maîtrise de ce que tu fais, tu dois accepter. Alors bien sûr tu peux un peu modeler ce qui se passe mais il fallait accepter les propositions.

Maurad : C’est ça, on donnait un endroit et on disait aux invités « Allez-y, vous avez carte blanche ! » et ils nous envoyaient ce qu’ils avaient enregistré.

Paul : Alors Simon Padiou de Par.sek a fait les synthés ? On l’a rencontré en concert. Je faisais le son pour Brutus Yukus à un festival. Son groupe jouait à ce festival et le mec était complètement barré avec son synthé, c’était totalement punk. On voulait un solo de synthé. Ce qu’on avait essayé n’était pas assez abouti.

Maurad : Il manquait l’aplomb de claviériste.

Paul : Pour un arrangement on pouvait le faire mais là il nous fallait quelqu’un. On pouvait se permettre de n’avoir aucune limite. On a vu ce type et c’était parti ! Il était chaud et à part sur la sonorité même du synthé on était super content. Il a fait ce solo totalement wild dans « Univers – Entropy », on a retouché le son mais le jeu est resté tel quel. On a eu Gilles Balaguer qui a fait le saxophone sur « Univers – Equilibirum ». Je suis très fan de River Of Nihil, cette partie m’a paru très évidente. Je voulais un saxo typé 80’s avec plein de reverb’. Avoir cet instrument à ce moment là du disque donne un petit regain d’intérêt pour le morceau. Ça s’est passé de manière ultra instinctive. On est allé avec Lucas enregistrer chez lui, en deux prises c’était bon. Je lui avais envoyé le morceau, il ne l’avait pas écouté (sourires), il est très spontané et ultra fort en saxo. Il a écouté trois fois le titre et a dit « Ok, c’est bon ! ». La première prise était excellente, on en a fait une seconde pour sécuriser ça et on a gardé la première. Ce sont des bons moments de musique lorsque d’un coup une personne extérieure comprend le morceau sur lequel tu es dessus depuis un moment ! Il arrive à surfer dessus et c’est super plaisant !

Maurad : Le premier c’était Thomas Lenglain, un ami, il travaille en radio. À la base c’était lui le second guitariste quand on pensait faire du live par la suite. On a commencé à composer « Giant Step », il avait envoyé un petit truc qu’il avait trouvé à placer dans le morceau. On l’a gardé et c’est resté comme il l’avait enregistré. Ça a été notre première collaboration.

Paul : Il menait un peu une autre vie, ce n’était pas facile de se voir. On est des potes à la base et lui était un peu plus satellite par rapport à nous. Il a fait des super propositions, il aécrit les paroles de « The Misty Tower ». Il a beaucoup aidé, il a été une référence. Quand il disait « C’est stylé », on lui faisait confiance ! Il y a eu aussi Yohan Boisgontier, il a été un topliner. On pensait mettre du chant. Ce n’est qu’il y a deux ans et demi qu’on s’est dit qu’on ne mettrait pas de chant. Ça a été un long combat le chant au sein de Within Fractals ! On avait plein d’influences avec de super chanteurs. Yohan était dans mon école et a toujours été un super pote. Je le connaissais d’avant, il a les même goûts que nous. On s’est rendu compte qu’essayer de mettre du chant sur Within Fractals était quelque chose de très complexe. Les morceaux ont très peu de place pour laisser du chant. On avait l’impression que ça tombait à côté. Ce n’est pas comme The Ocean, par exemple, qui peut enlever le chant et ça marche. Ils ont réussi à faire quelque chose de super. Nous on sentait que ça ne fonctionnait pas. C’était assez rigolo les sessions d’enregistrement. Dans notre vie à Paris avec Lucas, les sessions de composition c’était très marrant. On se voyait à 20h, on avait un pack de bières et on ne se couchait pas avant d’avoir une ébauche de quelque chose qui nous plaît. On faisait du 20h / 5h du matin en buvant des bières et en fumant des clopes. Avec Yohan on a repris ça. Il arrivait avec sa bouteille de whisky, au début de la soirée il se mettait devant le micro et ça allait, à la fin c’était moins bon (sourires). On a des archives de ces sessions qui sont lunaires, tu entends la qualité du chant qui devient moins bonne. C’était drôle. On l’a gardé en topliner, vous pourrez l’entendre sur « The Misty Tower » lorsqu’on chante tous en choeurs dans la partie montée en puissance. Il l’a chanté, dans un éclair de génie, complètement alcoolisé dans le micro, on l’a gardé. Il nous a beaucoup soutenu, donné beaucoup d’idées. On l’a beaucoup sollicité, c’était normal de le créditer dans l’album.

Il y a aussi Quentin.

Paul : Quentin oui. Lorsqu’on s’est dit qu’on ne mettrait pas de chant on s’est dit que l’album racontait quelque chose et on se demandait comment faire pour que les gens puissent se dire qu’il y avait un sens. Même si les gens ne comprennent pas tout ce n’est pas grave mais comment faire pour donner un indice ? On l’a fait à travers les illustrations, on est passé par Kax qui a fait un travail de dingue, d’un soutien fou ! C’était super de bosser avec elle ! On pouvait lui faire confiance, elle captait tout, ça été super fructueux ! La cover a été fait en one shot, on a dit « Ok, c’est super ! ». Je pense qu’on a été vraiment chiant sur des illustrations de morceaux, si tu nous lis on est désolé ! Super personne à la fois humainement et au niveau du travail ! On n’avait pas suffisamment d’illustrations qui correspondaient à nos titres pour le livret de 16 pages alors on a inclus quelque chose qui pourrait donner un indice sur ce que l’on raconte. On a notre ami Quentin Aymonier qui officie dans Bysshe en tant qui chanteur / guitariste. Il a une thèse, voire un doctorat en poésie Anglaise romantique si je ne dis pas de bêtise. Il a fait sa thèse sur Percy Bysshe Shelley, mari de Mary Shelley qui a écrit Frankenstein. Il était moins connu que sa femme mais connu quand même. On s’est dit « Les gens ont du talent, faisons les travailler ». On lui a raconté l’histoire et on lui a demandé d’écrire un poème comme s’il essayait de raconter ce qu’il s’était passé, comme un prophète en quelque sorte. Il l’a fait en one shot très rapidement en laissant des zones d’ombre là ou il fallait. Il ne fallait pas tout expliquer pour ne pas enlever toute la magie. On va admettre que les gens ne comprennent pas tout mais s’ils comprennent un peu ça va aller tout seul après. C’est un travail de jeu de piste. On vous laisse un peu de surprise pour le reste.

Vous en parliez, vous soignez autant la musique que le visuel. Vous venez de sortir un clip. Peut-on imaginer, par la suite, un long métrage qui reprendrait tout l’album ?

Paul : Je pense que c’est un album dont nous sommes très fiers mais on a, aussi, envie de passer à autre chose. J’ai un peu de suite dans les idées pour des prochaines compositions alors je ne pense pas. Depuis peu, depuis que tu nous aides, en fait, sur la communication on a été approché par pas mal de monde dont un qui est professeur de mathématiques. Il fait de la génération procédurale de fractales et serait ok pour nous faire un petit clip sur le dernier morceau que l’on a sorti « Univers Singularity ». Il nous a dit qu’il n’était pas pro, que ce serait du test alors pourquoi pas ! Des gens nous ont proposé de faire des covers avec du chant en reprenant les titres alors on leur explique ce que l’on veut raconter. Ils font les paroles eux-mêmes et chantent par dessus. On échange. On n’est pas fermé à des collaborations pour faire vivre les morceaux. Un long métrage demanderait tellement de travail et pourrait, peut-être desservir l’album. Je pense que le mystère fait partie de l’imaginaire de l’album.

Within Fractals est destiné à rester un projet studio, donnerez-vous une suite à Samsara ?

Paul : Je n’en ai pas encore vraiment parlé aux autres pour le moment mais en fait quand on s’est revu pour un tournage récemment on s’est dit que ce serait dommage d’arrêter. On aime être ensemble, on peut continuer en se prenant moins la tête, on fait des choses moins longues. Je pense que par la suite on fera des propositions plus courtes, peut-être plus denses. On fera peut-être des petits EP trois titres. On ne retravaillera pas 8 ans sur un projet pareil. On connaît bien notre ami Manu (Lost Ubikyst In Apeiron) qui a un courage fou. Il a une capacité à se dire « ça va pas je recommence tout depuis le début » (rires). J’applaudis la démarche ! On a suffisamment travaillé pour avoir des bons réflexes de composition, on a relancé un projet avec Maurad, on se rend compte que c’est très fluide. Ça nous permettra d’aller plus loin dans certains détails. J’ai de la suite dans les idées. Je vais attendre la sortie de l’album pour en parler à tout le monde. C’est une exclu, même les autres ne sont pas au courant !

La Release Party de Within Fractals aura lieu le 7 juin. Le groupe ne jouera pas en live cependant. Vous pourrez profiter des concerts de Sikfoal et Bysshe.

Ils seront au courant avant, le temps que je retranscrive (rires). Une Release Party de prévue ?

À ce moment là il n y avait rien de sûr. Depuis le groupe a trouvé. Within Fractals fera sa Release Party au Café du Théâtre à Pontarlier le 7 juin. Le groupe ne jouera pas mais il y aura des concerts avec des groupes qui tiennent à cœur les musiciens. Bysshe et Sikfoal assureront la partie live.

Traditionnelle question, vos dernières claques en live et en album ?

Paul : On est allé voir Architects à Lyon vendredi soir, c’était très bien. Architects c’est une très grande influence moderne pour le côté ingénierie du son. Il y a un travail monstrueux de fait. Ils sont en figure de proue du mixage moderne. Tout le monde essaye de faire comme eux, ils sont beaucoup imités, très peu égalés. On a vu Brutus qui était en première partie.

Maurad : C’était génial !

Paul : La dernière grosse claque que j’ai prise c’était Heilung au Sylak, une sacrée découverte ! Je ne m’attendais pas à ça dans un festival typé metal.

Maurad : Je fais peu de concerts car j’ai du mal avec la proximité des gens. Je considère que l’on est souvent déçu. Soit on est placé vers la régie pour avoir un bon son mais il y a plein de gens avec les téléphones et on voit moins bien, soit on est tout devant et là le son n’est pas bon. J’aime bien les lives retranscrits.

Paul : La musique que l’on aime demande une certaine attention alors on est souvent déçu. Pour Architects le son n’était pas très bon mais c’était en grande partie dû à la salle.

Maurad : Ma dernière grosse claque en album c’est Sleep Token, je suis devenu un fanboy je pense. J’adore comme c’est composé, je trouve ça dingue.

Paul : Je me prends souvent des claques. Je pense à Night Verses, ils sont trois, c’est du metal prog moderne, ils ont plein de bonnes idées, un son bien propre à eux.

Un jour je vais écouter Sleep Token promis !

Maurad : Soit tu aimes soit non ! Il n’y a pas de demi mesure, je trouve la voix incroyable et la manière de composer aussi. Je suis passé par plein d’étapes dans le metal et j’en ai fini par avoir marre des gueulards en fait. Sleep Token c’est très lyrique, ça me plaît aussi au niveau des mélanges, c’est très varié ! Lorsque j’écoute mes groupes préférés je fais des playlists et je mets en aléatoire sinon je me lasse ! Je peux passer de Katy Perry à Slipknot.

Paul : Je suis plus attaché à l’idée d’album, faut que j’écoute le disque dans son entièreté. Le nouvel album de Steven Wilson a l’air très bien !

Si vous avez quelque chose à ajouter c’est maintenant.

Paul : Merci à toi, merci de nous accompagner. Je pense qu’on peut te faire un peu de pub aussi. On ne se rend pas compte de ce qu’il y a à faire à part la musique, le reste nous paraît un peu abstrait (j’ai une micro entreprise qui aide les groupes amateurs à se développer).

Maurad : On peut même dire que ça fait peur ! La comm, la foule c’est pas mon truc. Je ne sais pas me vendre (rires).

Paul : On a peur de mal faire, de se confronter à l’avis des gens. Il ne faut pas se rater. Honnêtement d’avoir quelqu’un qui nous aiguille ça fait du bien ! La musique c’est une chose mais il y a beaucoup de choses à faire à côté ! Si vous ne savez pas faire, prenez des gens capables de vous aider !

Merci à vous !

Paul et Maurad : Merci à toi !

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Bandcamp Within Fractals

Petite photo souvenir avec Maurad et Paul – Chaffois, mars 2025.