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Hellfest Openair Festival, 22, 23, 24 juin 2018

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Mercredi 20 juin, 6h du matin, la voiture est chargée et nous voilà « En route vers l’enfer » !!

Musique, bonne humeur… et chaleur sont avec nous aussi dans la voiture (on n’a pas la clim’!)

Mais les 770 Km passent vite malgré tout.

Installation, apéro avec nos amis Clissonnais sous la superbe halle de Clisson : On y est ! Des metalleux sont déjà installés à la terrasse eux aussi. Tous patientent pour l’ouverture du site demain !

Jeudi arrive. On commence par un pellerinage au Leclerc ! Incontournable pour commencer à se sentir dans l’ambiance : les montagnes de bières et autes Whisky cotoient les objets utiles de type diable ou matériel de camping. Et au détour d’un rayon, un « appel » repris en cœur par les dizaines de hellfesteux présents pour remplir leurs glacières : « APEROOOOO !!! »

Photos Leclerc de Clisson :

Bon ce n’est pas tout ça, on n’est pas là pour faire du shopping !!

Il est l’heure de rejoindre le Rond Point de la Guitare. Une bonne heure et demi de patience et les portes s’ouvrent : Le Pass 3 jours solidement fixé au poignet, me voilà pour la 5e année consécutive dans le Hell City Square ! Whaou ! Chaque fois ça me prend aux tripes ! On se retrouve hors du temps, dans un autre monde !

La file d’attente pour les billets 2019 va nous rendre très… très… trèèèèès patients : 5h30… heureusement ravitaillés en mousse par Marion ! Ouf ! Merciii !

Une bonne bière avec Bastien retrouvé sur place, au Metal Corner à l’ombre des arbres nous fera vite oublier ce long moment !

Photos Entrée et Hell city Square

Vendredi matin, on ne traîne pas au lit : Les premiers concerts sont à 10h30… Mais il va encore falloir s’armer de patience pour acheter nos « petits souvenirs » : comme des gosses en colo, on n’a pas envie de rentrer sans notre t-shirt Hellfest 2018 !!

Nous découvrons progressivement les nouveautés du site : Tout est grandiose, comme d’habitude…

Photos file d’attente merch et les nouvelles décorations 2018

Les premiers concerts ont commencé : Ce matin j’ouvre le bal avec Malemort, que suivra Bukowski, découverts il y a quelques mois à « La Guerre du Son ».

Chris Slade (ex batteur d’AC/DC, entendu déjà à l’Atelier des Môles) prendra la suite dans ma « playlist ». On a droit à un très bon cover d’AC/DC, mais aussi du Pink Floyd ou du Gary Moore, et ça fait du bien par où ça passe !!

La journée continue. Rose Tatoo : hou la ! Je n’étais pas bien vieille quand j’en ai entendu parler la première fois ! Bon je n’accroche pas trop alors je taille à la Warzone. Belle découverte avec Saven Hate qui sera suivi, après 2 ou 3 chansons de la fin du concert de Joan Jett, par Burning Head. Du bon punk rock comme j’aime bien !

La journée est loin d’être finie. Les frangins de Uncommonmenfrommars ont une pêche pas possible et déchaînent la warzone ! Ils sont excellents !

Steven Wilson ensuite ne m’a pas vraiment marquée… hormis la présentation de sa Fender Strato Caster de 1963.

Mais les très attendus Hollywood Vampires arrivent sur la Mainstaige 1. Quand on marie sur scène la voix d’Alice Cooper, le son de Joe Perry, l’excellent guitariste de Aerosmith, et l’acteur Johnny Depp… On ne sait pas vraiment à quoi s’attendre ! Sauf que le Johnny, il était musicien bien avant de se transformer en acteur, et comme ses 2 acollytes, il touche pas mal le tombeur américain ! Le groupe ne fait que des reprises, de Motorhead à The Who en passant par David Bowie, AC/DC, ou bien sûr Aerosmith. J’avoue que ce concert a été pour moi un moment très agréable.

Je repars faire un tour au Temple pour le début de Satyricon et reviens voir les incontournables Judas Priest. On est vraiment loin, mais à cette heure là, un concert d’un bon vieux groupe hard de notre jeunesse, ça fait du bien dans la tête !

La soirée se termine avec Therion sur le chemin du retour au Temple.

Samedi. Après une nuit courte, nous voilà de retour sur le site. J’attaque avec Black Bomb A. Ca réveille ! Les filles des L7 ensuite rejoignent la MS1. Elles ont pris comme nous tous un coup de vieux depuis leur CD des années 90 qui traîne dans ma discothèque… mais elles ont la pêche.

Les Toulousains de Psykup à Altar égrainent ce qu’ils appellent eux-même de l’Autruchcore !

Jonathan Davis est plutôt connu en tant que chanteur du groupe Korn. Mais sa carrière solo est différente et Jonathan apporte toute la richesse de sa voix aux différents titres.

Body Count, c’est très différent ! Mr Ice T joue les gros durs, un peu comme dans ses rôles dans les séries américaines. Pourtant, c’est avec une émotion non dissimulée qu’il présente au public son fils à la guitare, puis sa petite fille qui galope de façon insouciante sur l’immense scène !

Tiens ! Et si on allait faire un tour dans la grande roue ? Il est encore tôt, on verra le coucher de soleil sur le site et la campagne environnante, et on sera redescendus pour Avenged Sevenfold !…

Ca c’était la théorie… sauf qu’en fait on a attendu beaucoup plus longtemps que prévu et le soleil était largement couché quand on est montés dans la petite nacelle… On a pu voir les magnifiques lumières et les extraordinaires jeux de feu sur le site, et suivre le début du concert d’ASF de haut ! On a quand même vu la dernière demi-heure depuis la terre ferme : très chouette concert, avec du bon son.

Il sera temps de clôturer la journée. Ce sera en compagnie de Dimmu Borgir au Temple : Excellent le black Metal Symphonique de ces norvégiens. Et sans parler de l’image dégagée sur scène !

Photos de la grande roue :

Dimanche. La fatigue se fait sentir ce matin. Dur le réveil !

Juste le temps de voir la fin de The Texas ChainsawDust Lovers à Valley en arrivant. Dommage ça avait l’air très bien.

Bon il faut se réveiller. On fonce à la Warzone. Avec le rock garage enragé de Pogo Car Crash Control, pas de soucis : On reprend la forme !

Allez on taille sur la MS1 : Orden Ogan va prendre place. Il paraît que c’est du style de Blind Gardian : pas envie de rater ça du coup !

Retour à la Warzone pour The Good, the Bad and the Zugly pour une nouvelle dose de punk rock. Décidément, il y en a vraiment pour tous les goûts au Hellfest !

Mais bon, nous sommes dimanche et j’avoue qu’aujourd’hui, c’est un jour pas comme les autres… Ce soir à 21h30, Iron Maiden entrera en scène. Face a eux, il y aura 50 à 60000 personnes. Quand on sait que sur 60 000 personnes, il y a 59999 grands, tous pile devant moi, il faut que je trouve une solution pour avoir une chance de ne rien rater du concert ! J’avais déjà repéré les nouvelles structures de bars faces aux Mainstages et en particulier les petites terrasses ! Impeccable : la place est idéale, juste en face de la scène et un peu en hauteur. Et quand on est fan, on est capable d’attendre des heures pour ne pas perdre une place « aux loges »… A 14h on était installés devant la barrière de cette petite terrasse… puis 1 ou 2 heures après assis SUR la barrière en bois ! Devant nous, ont défilé l’excellent spectacle de la belle et mystérieuse Maria Brink de In this Moment, puis Accept pour qui j’ai fait une entorse pour aller les photographier depuis le Pit Photos (heureusement, on était 2 à « réserver » notre super place pour Maiden !! 😉 ), suivi de Megadeth (là je n’ai pas bougé, la foule commençait sérieusement à se masser devant la Mainstage.) On a suivi Alice in Chain en live dans les haut-parleurs mais visuellement sur les écrans géants, la MS2 étant cachée par la régie.

… et ENFIN le St Graaaaal ! Fabuleux concert d’Iron Maiden. Doctor Doctor en intro annonce inexorablement l’arrivée imminente des anglais sur scène. La tension monte. C’est parti pour 2 heures d’un immense plaisir. Le « Legacy of the Beast » tour propose un maximum d’ancien titres. Je me régale. Bruce va échanger un moment, en français, avec son public, en particulier sur des thèmes comme la guerre, les droits de l’homme et la liberté. Le spectacle est énorme, les changements de décors extraordinaires. Quand on voit arriver un Spitfire sur scène, on croit rêver… Mais la « Bête » un peu plus tard, avec ses yeux rouges, est impressionnante elle aussi. Bref, c’est du Maiden, toujours énorme ! Eddie, la mascotte du groupe britannique de heavy metal, est de la partie aussi bien sûr ! Et les musiciens tiennent la scène, s’amusent, s’éclatent, se font plaisir. Que du bonheur de les voir rire et chahuter les uns avec les autres.
Le set passe beaucoup trop vite. Un rappel, trois autres chansons, et le glas sonne… La foule se disperse tout doucement sur Always Look on the Bright Side of Life des Monty Python…
Bon c’est pas tout mais ça creuse toutes ces émotions : Un besoin de quitter cette immense foule et rester sur mon petit nuage nous mène vers Lemy, derrière la Warzone pour un petit casse-croûte. Pas envie d’aller se réagglutiner pour voir Marylin Manson : il fera sans nous ! Turbonegro va clôturer la soirée, mais aussi ce superbe festival.

Lola Photographie – Laurence AMIELH

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