HAEDEDIUM et STICKY BOYS – Le BarAcaT, Vendredi 18 décembre 2015 – Live Report by Lola
De retour au BarAcat’ ce soir pour le dernier concert de l’année en ces lieux. HAEREDIUM fera la première partie. Sur scène, 4 garçons aux guitares, basse et batterie, et une jolie petite blonde derrière le clavier. Avec sa robe pailletée et son joli sourire, Alexia illumine la scène !
Les premiers morceaux du groupe sont plutôt rock-folk. C’est sympa. Quelques problèmes de son, en particulier sur les guitares, seront bientôt corrigés. L’ambiance devient très vite festive et le public se prend au jeu en tapant dans les mains et en chantant à tue-tête des « hey hey hey ».
L’association des guitares électriques et des mélodies et instruments folkloriques tels que la flûte ou la mandoline est réussie. C’est ça le Metal folk !
Mais ils viennent d’où ces jeunes ? Alsaciens ou Vosgiens ? : « Ça va mieux après une Mirabelle !» annonce le chanteur en s’éclaircissant la voix d’une gorgée de ce breuvage !
L’ambiance monte encore. On danse, on chante. C’est déjà le dernier morceau : « L’homme de…. de la Taverne ? » Non ce soir, c’est l’homme du Baracat’ ! Le public est conquis. Pour le rappel, Sébastien au chant annonce avec humour une chanson d’amour ! Ce sera une reprise à la sauce Haeredium de « Call me maybe » une chanson pop de de la chanteuse canadienne Carly Rae Jepsen, qui avait été reprise par Justin Bieber ! Si si j’vous jure ! A la façon Metal folk, ça envoie bien !
Photos Haeredium
Une petite pause et c’est reparti.
Je les ai découverts lors d’un concert organisé en février par le Baracat mais accueilli par l’Atelier des Môles en raison de problèmes administratifs, j’ai couru les revoir sur la Mainstage du Hellfest en juin, et me revoilà scotchée à la petite scène du Baracat ce soir pour applaudir (et photographier !) une 3e fois cette année…. les STICKY BOYS !
Comme à l’habitude maintenant, l’entrée en scène est théâtrale : Musique d’ambiance, arrivée des 3 membres du groupes, un par un. Jean’s noirs coupés au genou, chemises bleues, cravates noires et cheveux longs, un salut au public et le set est lancé dans une explosion musicale.
S’en suivent 2 chansons, et Alex prend la parole : « Depuis le temps qu’on entend parler du Baracat’, on y est enfin ! Retournez-vous vers Cat’ ! Merci ! » Bel hommage à la maîtresse des lieux, souriante et émue derrière son bar.
Les chansons s’enchaînent, mais Alex est loquace ce soir. Il souligne que la solution de facilité aurait été de rester devant la télé ce soir avec les gosses sur les genoux… Mais non. Le public est là et en grand nombre. « Vous faites vivre le Rock’n’Roll en sortant de votre canapé pour venir ! Grand MERCI ! »
Le son est excellent. La scène est très petite pour eux, habitués à cavaler d’un coté à l’autre, mais qu’à cela ne tienne ! « On est bien là » ajoute-t’ il tout sourire.
Les titres extraits des 2 galettes du groupe s’enchaînent, mêlant morceaux plutôt hard-rock aux morceaux plus récents s’approchant plus du punk.
Le contact avec le public est très amical. Quelques enfants sont là. 3 d’entre eux, fans du groupe, ne vont pas tarder à être invités sur scène, tellement heureux d’approcher si près leurs idoles. « Ceux-là, j’espère qu’ils aimeront encore le Rock’n’roll dans quelques années. Et il en faut plein d’autres comme eux ! ».
Le temps est passé à une vitesse surprenante ce soir… Les Sticky sont sortis de scène. Bien sûr, le rappel est bien marqué. Alex va encore une fois s’exprimer pour annoncer « Nous, on n’est pas trop « rappels »… Mais on aime bien les débuts ! Alors je vous propose de recommencer le concert !! »
Rires dans le public, mais sitôt dit, sitôt fait : les musiciens sortent, le technicien-son remet la bande son de l’intro et Alex, JB et Tom refont leur entrée ! Ils reprennent, dans une ambiance énorme, le premier morceau du set en guise de final !
Photos Sticky Boys
Hou ! Quelle soirée ! Les musiciens des 2 groupes seront au bar et au merchandising quelques minutes plus tard. Les discussions avec les copains du public et les dédicaces vont bon train.
Ils n’ont pas la grosse tête nos rockeurs parisiens et Alsaciens. Et ici, on aime ça !
