Après un « Wire » en 2021, Horskh est de retour (mais Bastien, le chanteur n’a pas chômé entre temps, avec PØGØ ou bien encore Jack and the bearded fishermen) avec un nouvel album.

« Body » a été mixé et masterisé par Thibault Chaumont (Responsable des albums de Carpenter Brut, Igorrr ou bien encore nos copains de Shaarghot), et cela se sent. Pour l’écoute d’un tel son, il faut de bonnes enceintes et des basses. Ça tombe bien, on a ça. En revanche maintenant on a plus de murs et des voisins très fâchés.

Et coté musique, toujours ce savant mélange entre Metal et musique électro, ce qu’on pourrait facilement (trop facilement ?) classé en Metal Indus. Je trouve néanmoins que le coté Metal/Rock (voir Grunge « Distorted Again ») est beaucoup plus présent sur certains titres (« Do it », Laying down in the mud »), on sent que la création s’est peut-être plus faite en groupe, ce qui donne des morceaux plus mélodiques.

Bon après, niveau violence, Horskh ne vous laisse aucun doute avec le premier titre de l’album « Tension » qui comment vous dire … va briser des nuques, des bras en live !! Fan de Ministry, tu seras ravi !

« Turbine On » est un titre un peu plus dansant, à la Shaarghot, un truc facile à retenir et à hurler.  Sombres, entêtants, les morceaux montrent une noirceur presque « agréable ». Je sais, sentiment bizarre mais pour expliquer cela, je ferai un parallèle un peu douteux et qui ne parlera pas à tout le monde.

Imagine-toi en pleine séance de sport, un truc costaud où tu donnes tout, où tu as l’impression que tu vas crever si tu continues, tu sens le vide dans ta tête (manque de sucres) mais tu sais au fond de toi que tu es en train de faire du bien à ton corps et à ton esprit.

Eh bien voilà ce que donne l’écoute des 32 minutes de « Body », un album qui prend toute sa puissance en live, qui s’écoute d’une traite comme la bande son d’un film (un film sombre, mécanique, genre Terminator, Matrix, …)