Mon HELLFEST de A à Z – Clisson, du 17 au 19 juin 2016 – Live Report by Lola
4 heures du matin… Le réveil est beaucoup trop tôt pour moi, et pourtant, la motivation me pousse à sauter en bas du lit : On est jeudi et ce matin, je retrouve Claude, Marion et Nicolas dans le Def’, vous savez le 4×4 mythique de Land Rover, direction le Hellfest !
CD Rock, sourires et bonne humeur sont de mise. Une ou deux petites photos sympas dans la voiture pour dire aux copains restés chez eux qu’on est en route et qu’on pense à eux !
760 km plus tard, les premiers bouchons Clissonnais se présentent. Un petit détour « par les champs » pour éviter tout ça et nous voilà enfin arrivés sous les Halles de Clisson.
Mickaël, notre adorable hôte, nous attend comme l’an passé, devant sa boutique. Hé oui, le Clissonnais est généreux, accueillant et chaleureux : On loge dans l’appartement situé juste au-dessus de la meilleure Charcuterie du coin. Manu est déjà là. Julia et Bastien, le « papa » de Kiki du Rock à Kiki nous rejoignent bientôt.
Histoire de ne pas perdre de temps demain, dès ce soir nos bracelets Pass sont récupérés.
Et vendredi matin, en route pour l’Enfeeeer ! 20 mn de marche à pied : Ça met en forme !
La matinée commence par une petite déception… Tous les pass 2017 à tarif réduit ont été vendus hier soir ! Zut, on n’a pas eu le courage de faire la queue… Dommage.
Tant pis, on se console vite avec les premiers concerts et le plaisir de revoir le soleil après les pluies diluviennes de la veille.
Allez c’est parti. Je vais vous raconter mon Hellfest 2016 de A à Z ! Oui oui, de A à Z !!
On commencera donc par A comme AUDREY HORNE. Superbe groupe de hard rock norvégien qui a une belle présence sur scène. Déjà pas mal de monde au pied de la scène malgré l’heure « matinale ». J’ai vraiment aimé.
A c’est aussi AMBIANCE. Toujours au top au Hellfest, même si cette année, j’ai senti un peu moins ce côté respectueux tant apprécié les années précédentes. Peut-être trop de monde, trop de « touristes » comme certains ont dit… Bref, pas de polémique.
Et AMON AMARTH bien sûr : Des proues de drakkar en forme de têtes de dragon, des Vikings guitares en main, des jets de feu de toute part et une belle prestation musicale : il ne manquait rien !
Passons à la lettre B.
B comme BLACK SABBATH bien sûr ! Evidemment on est en présence d’un véritable mythe. Mais le mythe l’an passé était un peu… mité… Quelle tristesse de voir Ozzy complètement écroulé sur son pied de micro… Cette année, il semblait avoir repris du poil de la bête, bien qu’encore un peu mou. Un bon concert cependant en ce dimanche soir.
B, c’est aussi BLIND GARDIAN. Les Allemands, qui sont passés par des inspirations speed metal, power metal voir thrash metal, offrent un concert aux sonorités remarquables. C’est propre.
Bon on ne va pas manquer B comme BIÈRE quand même ! Allez, à votre santé !!
C comme CLISSON. Jolie petite ville au centre historique remarquable, entourée de centaines d’hectares de vigne. Les CLISSONNAIS, eux, sont souriants, accueillants et ouverts aux festivaliers, à l’image de notre ami Mickaël. Ou ce Monsieur plein d’humour qui proposait aux passants des Graines de Menhir sur le vieux Pont St Antoine du XVIe siècle au pied du Château.
C comme CATHÉDRALE. Elle est carrément grandiose. J’admire le boulot des artisans qui ont été capables de créer tous ces décors.
D comme DROPKICK MURPHYS. Les Irlandais et leur Punk Celtique ont mis l’ambiance bien sûr !
E comme ESPACE VIP. Un cocon de calme (…relatif !) dans un décor digne de Mad Max !
F comme FALLUJAH, mais aussi FOREIGNER… ha ha j’ai perdu 35 ans le temps d’un concert !
F également comme FEU d’ARTIFICE… Peut-être pas aussi émouvant et inoubliable que celui de 2015 pour fêter le 10e Hellfest, mais quand même un spectacle époustouflant, des pyrotechniciens d’un excellent niveau, sachant parfaitement allier musique est lumières. Et bien sûr un bel hommage à Lemmy.
Ensuite, ce sera G comme GHOST : Là on flirt avec le monde du spectacle théâtral, et le public apprécie la qualité du spectacle autant que celle de la musique. Magique.
H comme HELLFEST… Ah bin oui quand même : Mais on est en plein dedans ! Chapeau bas à Ben Barbaud, qui, depuis le Furyfest au début des années 2000, a fait de ce petit festival une immense machine pourtant restée tellement humaine. On s’y sent bien, en confiance… et la programmation est grandiose.
I comme « Il-faudrait-trouver-une-idée-mais-là-je-sèche… » Quelqu’un peut m’aider ?
J comme JOE SATRIANI. Juste la perfection d’un guitariste de génie. Un concert à écouter avec délectation.
K comme KVELERTAK : décidément les scandinaves sont là en force ! Et puis aussi K comme KIKI, Le Rock à Kiki de Rockenfolie, la Radio. Il était là, prêt à tout pour un selfie avec ses groupes Metal préférés, après une petite interview !
L comme LE BAL DES ENRAGES, LES SALES MAJESTES : reprises de toutes sortes, circle pit et Slams à gogo pour les uns ; et du bon Punk qui fait bouger la WarZone pour les autres.
Nous voilà déjà à la lettre M. Beaucoup de choses représentent cette lettre : Bien sûr, M comme METAL IN FRANCHE-COMTE ! On est venus en force : Hyéronimus et Xena sont là aussi ! Ne ratez pas leurs Reports et leurs photos !
Mais aussi M comme MUSCADET : Incontournable petit vin blanc local, toujours prêt à désaltérer le(la) festivalier(e) assoiffé(e) !
Sans compter MEGADETH, un style musical qui me plait bien mais une prestation scénique très plate… A l’opposé de MASS HYSTERIA pour qui j’accroche moins mais qui, coté animation et ambiance, décroche la palme ! Le fameux « plus grand Wall of Death » a t’il été atteint ? Pas sûr, mais c’était impressionnant quand même !
N et O comme NO ONE IS INNOCENT et OPEN BAR : c’est ce qui était noté sur le tableau d’info destiné aux photographes pour le concert de No One. Photos à gogo tout au long du concert ! Fabuleux !! On n’a pas atteint le niveau des Ramoneurs de Menhirs l’an passé à la WarZone, mais on s’en est approchés : Demandez aux « Challengers » le nombre de Slameurs qui sont venus se jeter dans leurs bras toujours accueillants ! Que du bonheur, et que de sourires !
P comme PIT PHOTO : combien d’heures à attendre au soleil (ou sous une petite averse) le moment fatidique où on lâche enfin les « Fauves », appareil photo en main, au pied de la scène. 1 chanson, voire 2 pour shooter : il ne faut pas perdre de temps. Et l’espoir d’avoir décroché LA photo qu’il ne fallait pas rater.
Q comme QUAND est-ce qu’on y retouuuuuurne ??!! Aaaargh !
R comme RATE des concerts : SixxA.M. parce qu’il parait que c’était top, mais on buvait une bière tranquillou à l’espace VIP… Rammstein parce qu’on était tellement loin qu’on n’y voyait rien… alors on est partis et on a raté tout le côté spectaculaire. Abbath parce que je me suis ratée sur le planning… Grrr ! Et bien d’autres sûrement ; Bon en même temps on ne peut pas être partout.
S comme SLAM, comme SOURIRE, comme SOLEIL, comme SCÈNE, comme STATUE DE LEMMY, un véritable mausolée.
T comme TWISTED SISTER, encore une bande de Papys du Rock qui prouve que l’âge n’a pas grand-chose à voir avec la pêche sur scène.
TARJA qui a un peu perdu de sa prestance et de sa qualité artistique en quittant son groupe d’origine. Disons que ce n’était aussi fade quand elle était accompagnée de Nightwish.
TEMPLE, ALTAR et VALLEY ces plus petites scènes décalées où je n’ai que trop peu promené mon appareil photo cette année. J’ai raté quelques pépites à priori…
U comme UN peu d’humour dans ce monde de « Barbus tatoués » : c’est marrant comme les gens sont bourrés d’humour : de la Licorne à Blanche neige, en passant par les ecclésiastiques (y compris Jésus !), Spiderman ou les bananes, tout y est !
V comme VOLBEAT, du heavy metal Danois (oui, encore !!) croisé avec un grain de rockabily. Sympas. Et les inoubliables VINTAGE TROUBLE : Alors eux, le commun des metaleux présents partaient du principe de « qu’est-ce qu’ils font là avec leur Rythm & Blues ?». Et résultat, c’est eux qui nous attendaient au tournant en offrant un des meilleurs concerts du weekend. Ty Taylor a un jeu de scène fabuleux, une présence admirable, un plaisir communicatif. Ils ont littéralement scotché un public ravi d’être là.
W comme WITHIN TEMPTATION : excellent metal symphonique à mon gout. La voix est belle, la scène joliment décorée à l’image du dernier album Hydra, en plus des vidéos et des décors métalliques, la pyrotechnie est bien balancée. Une invitée surprise, Tarja, en duo avec Sharon den Adel, a enchanté le public.
W comme WARZONE aussi. Oh dis donc, Ben et ses copains ont mis le paquet : c’est superbe et très bien pensé. Plus de goulot d’étranglement vers la scène, un nouveau « quartier » bars/restos, et un plan incliné pour les « nain(e)s » comme moi qui n’y voient rien à plat parce qu’il y a toujours obligatoirement 1 grand jute devant moi !!!
Y comme YANN BARTHES : Les Petit Journal, à quelques jours seulement de sa « mise à mort » 🙁 , est venu traîner ses caméras et son humour dans les allées du festival. Les dédicaces sur paires de fesses plus ou moins poilues y sont allées bon train !
Z comme ZEGUT... Hé oui, tonton Zézé était là. Un passionné comme lui ne rate pas un Hellfest. Et moi je n’ai pas raté une ‘tite photo en sa compagnie !
Ouf, nous voilà au bout… Les fins observateurs auront remarqué qu’il manque le X : à vous de trouver !…
Plus qu’à patienter 11 mois avant la prochaine édition. En attendant allez voir plus de photos sur ma page Facebook !
