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Hellfest 2015 – Troisième partie – Live Report by Lola

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Hellfest 2015 – Troisième partie – Live Report by Lola

 

Dimanche 21 juin.

 

Je viens de terminer de traiter les innombrables photos prises durant ce mémorable week-end. Que de souvenirs… Il faut d’ailleurs que je reprenne la plume pour vous raconter la journée du dimanche !

J’avoue, la journée n’a pas commencé bien tôt : la fatigue s’accumule sans doute.

Un petit tour vers Exodus en arrivant juste histoire de se mettre en jambes et je file vers la War Zone. Je tiens à voir Les Ramoneurs de Menhirs. Excellente idée que d’arriver avec une bonne demi-heure d’avance : le coin est déjà bien blindé et sera bientôt saturé. Il me faut plusieurs minutes pour rejoindre l’entrée du pit photographes.

Loran, avec son humour décapant, annonce 15 minutes avant l’heure : « Nous on est prêts, on fait quoi ? On commence ? On jouera un peu plus longtemps ». Le public semble entièrement d’accord, mais l’organisation pas vraiment : « L’heure c’est l’heure, ça rigole pas », explique-t’il de retour au micro après quelques minutes de négociations en arrière scène…

Bon on patiente alors ! Et ces quelques minutes d’attente auront été largement récompensées. Les premières notes et c’est parti pour 1 heure de pure folie. Les Bretons sont en pays conquis ici à Clisson, mais le public venu de toutes origines est conquis lui aussi. Une ambiance survoltée comme je n’ai vu nulle part ailleurs. Ça chante, ça danse, ça rit, et surtout ça slame comme jamais : Devant les crash-barrières, les gars de la sécurité ont récupéré des centaines de personnes, plus hilares les unes que les autres ! Les photographes finissent par tourner le dos à la scène : le spectacle est dans le public ! A la fin du concert, j’ai vu deux gars de la sécurité se prendre par les épaules, exténués mais souriants, en disant « Là ils nous ont tués ! ». Voilà c’est ça la War Zone… Un festival dans le festival, avec une ambiance hors du commun. Et les Ramoneurs, ils ont déchiré.

Photos EXODUS + LES RAMONEURS DE MENHIR et l’ambiance dans le publique

L’ambiance, elle sera du même tonneau une petite heure plus tard pour Les Wampas. « Punk is not dead » qu’ils disaient. Bin je vous assure que c’est vrai ! Didier va passer une bonne partie du concert dans le public. Les slam micro en main, c’est un sport qui n’est pas encore homologué mais il gère !

Je n’ai pas pu rester jusqu’au bout du concert, à mon grand regret. Mais je ne voudrais pas rater l’entrée en scène d’Epica sur la Mainstage.

Epica, c’est autre chose : Un mélange explosif de heavy metal et d’éléments symphoniques, agrémenté d’effets pyrotechniques. La belle Simone Simons enflamme les metaleux de sa magnifique voix de soprano. Sur scène, headbanging, solos de guitare ou clavier ; Mark Jansen, de sa voix grave, guitare à 7 cordes en main, fait monter l’ambiance avec plusieurs échanges avec le public. Il appelle au wall of death et au circle pit à quelques minutes de la fin du concert. Tout y est. Les derniers mots de Simone à son public : « It was magical. Thank you ». Oui ça l’était.

Photos LES WAMPAS et EPICA

Limp Bizkit prend le relais quelques minutes plus tard. Un mélange Rap/metal auquel je n’accroche pas…L’étrange costume style clown-psychopathe du guitariste ne me fait pas changer d’avis. Attendons Korn, il parait que c’est du lourd en concert.

Oui, bof. Il n’y a rien à faire, ce type Metal croisé avec du Rap, moi j’ai toujours du mal. Là en plus j’ai l’impression d’entendre toujours la même chose : 2 accords répétés sans cesse dans chaque morceau… Il n’y a pas vraiment d’ambiance, le public ne semble pas très chaud. Une apparition de quelques notes de cornemuse varie un peu, mais la mayonnaise ne prend pas. A croire que la distribution au vol de 3 douzaines de médiators à l’effigie du groupe en fin de concert a servi à faire passer la pilule…

Bref, faites vite entrer Nightwish, ça ira mieux !

La tenue sexy en cuir noir clouté de Floor Jansen, les pieds de micro et de clavier à l’allure de bestioles noires informes, les cheveux longs très clairs et la longue barbe tressée de Marco… il y a des petits airs gothiques dans tout ça je trouve… Pour le reste, c’est une peu un remaque d’Epica : Metal symphonique, voix féminine puissante et qui prend aux tripes, feux d’artifice à tout va ; on y ajoute des gros nuages de fumée et l’ambiance est posée. J’apprécie ce point final du hellfest au son clair et très mélodique. Un peu de pureté (je n’ai pas dit de douceur : ça envoie quand même bien !!) dans ce monde de brutes !

Photos LIMP BIZKIT et KORN

Voilà Hellfest 2015, c’est fini. Demain il faudra reprendre la route, des souvenirs plein la tête, des lumières plein les yeux, du bon son plein les oreilles. Le chemin du retour est plutôt calme : notre co-voitureur, récupéré devant le Leclerc de Clisson, a quelques heures de sommeil de retard ! On retrouve quelques chevelus tatoués aux traits tirés sur une aire d’autoroute à 2 ou 300 bornes de là : eux ils ne rentrent pas non plus d’un concert de Stromaé ! Sourire complice, chacun reprend sa route. A l’année prochaine. Et mille mercis à Ben, à son équipe, à tous les bénévoles, et aux habitants de Clisson pour ce fabuleux festival.

Photos NIGHTWISH

Lola Photographie – Laurence Amielh

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