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Emperor « In the nightside Eclipse »

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Emperor « In the nightside Eclipse »
Sacré challenge de chroniquer un monument pareil qui a été largement étudier par des milliers de chroniqueurs à travers le monde avant moi ! Quelle utilité aussi ? J’avoue presque aucune ! Hormis celle de rendre une nouvelle fois hommage à un album qui a marqué des générations de Black Metalleux, moi compris.
Et l’événement de sa réédition me pousse encore plus à me lancer dans cet exercice qui tient plus de l’éloge que de la critique tellement il me sera difficile de dire du mal de cet opus. Mais je vais essayer !
1000x1000Donc cette nouvelle version se voit agrémenter d’un digipack, contenant un livret 20 pages avec interview making of, explication des textes et photos rares ainsi que 2 CD.
– 1er Cd avec le mix normal et en bonus le 7ep « As the shadow Rise »
– 2ème CD avec un mix alternatif jamais diffusé et en bonus, des titres de l’album en version pre prod ou répétion.
Tout d’abord, j’ai choisi de travailler avec la version inédite du mix de « In the nighthside Eclipse » datant de 1993, soit un avant sa sortie officielle. Je préfère ce son plus empreint de souffres (non de souffles hein?) qui me replonge plus facilement dans cette époque bénie où le Black Metal inspiré la crainte chez les ménagères de moins de 50 ans.
Un titre par titre serait ici presque inutile tant chaque morceau est pour moi parfait, je me contenterai d’énumérer mes préférés.
En premier, « Cosmic Keys to my creations and times », une montée en puissance qui nous amène vers les étoiles, un autre monde …dont les claviers sont la clé.
Puis « The Majesty of the nightsky », où notre imagination se perd dans l’obscurité d’une nuit d’hiver, le rythme mid tempo couplé aux claviers donne un morceau sombre, unique.
« I’m the Black Wizard », l’avant dernier titre de cet album est pour moi le plus réussi, violent mais mélodique, sombre mais laissant flotté au dessus de nous une lumière aveuglante, celle que dégage le Magicien Noir.
« Inno a Satana», cette intro à la batterie m’a fait des milliers de fois tressaillir de plaisir (et je vous parle même pas du concert au Hellfest 2014 où j’ai frôlé l’orgasme auditif), elle m’évoque à elle seule toute la scène Norvégienne, son esprit froid, son anticonformisme ! Le chant de Ihsahn est parfait de justesse et laisser déjà présager du talent du bonhomme !
Que dire des démos, déjà réussie pour l’époque et malgré un son parfois brouillon, montre la progression en quelques années.
Voilà, je préfère m’arrêter là … je pense que de toute façon tu as déjà cet album …

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