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Derealized – Isolation Poetry

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derealizedDerealized, surement le premier groupe (avec Ignis Fatuus) dont j’ai entendu parler à la création de MIFC. Et pendant longtemps, j’ai cru qu’ils avaient déjà au moins 1 album au compteur. Quel ne fut pas ma surprise en voyant débarquer finalement ce premier CD ! Mais sans vous faire languir, cela valait le coup d’attendre, c’est une véritable tuerie ! Je pourrai finir la chronique là mais ça serait une sacrée arnaque !

Je m’en vais donc vous dire en 5 points, pourquoi cet album surpasse toutes mes attentes.

 

1er point : Le son !! Enregistré au Rockbox et mixé/masterisé au Vamacara studio, il est d’une pureté, d’une puissance qui se rapproche du travail de ce qui a été fait sur le dernier Aborted, voir le dernier Dark Funeral en moins étouffé quand même.

2ème point : Les compositions ! Longtemps j’ai fait une allergie au Black/Death Metal, allez savoir pourquoi … je digérai seulement Dissection. Mais depuis j’ai bouffé de nombreux groupes mêlant les 2 styles. Ici que Nenni, la brutalité du Death se conjugue avec la noirceur du Black sans jamais sombré dans la facilité. Les titres s’enchainent sans provoquer l’indigestion de riffs, ils sont délivrés avec parcimonie. Résultat : un plat nourrissant et goutu. J’en finis là avec mes métaphores culinaires mais j’avoue avoir toujours comparé la musique et la cuisine car on a vite fait de bousiller un repas en ajoutant trop de sel.

3ème point : La qualité de la section rythmique ! Je parle toujours en ancien bassiste (piètre bassiste mais bassiste quand même) mais j’ai toujours mis un point d’orgue à ce qu’elle soit au top. Sans cette base, impossible de réussir un bon titre. Et ici, le batteur impressionne. Je sais que ce n’est pas bon pour ces chevilles mais il tabasse sévère, alternant les blasts et les passages plus mid tempo. Il propose un jeu de double suffisamment varié pour ne pas irriter les oreilles. Le bassiste n’est pas en reste, le démarrage sur le titre « Isolation Poetry » mais donner un petit orgasme, et je lui décerne quand même la palme pour suivre ce « bubu ».

4ème point : Les mélodies ! Car oui on parle brutalité de la section rythmique, mais tout de même il ne faut pas oublier la qualité des compositions. On discerne bien les parties techniques, qui lorgne parfois sur le Thrash, comme sur « Hollow » par exemple. Le titre éponyme est sans nul doute, le morceau le plus réussi, avec une outro tout en chœur

5ème point : Le chant ! Je sais, la politesse aurait été de parler de Madame en premier mais j’ai préféré garder le meilleur pour la fin. Car au chant, on retrouve Myriam dont le chant va purement vous scotcher. Elle dégage une puissance que beaucoup d’hommes ne peuvent égaler. Dans un registre plus Death que Spleen de Malevolentia, elle arrive néanmoins à varier les intonations.

Je pense que j’arriverai à trouver encore 2 ou 3 points pour expliquer que cet album est une petite pépite, la pochette par exemple réalisé par Sylvain « Razorimages » Lucchina et le layout par Mythrid Art. Le fait qu’il sorte sur un label qui monte, Finisterian Dead End. Ou bien encore qu’il existe une version collector dans un coffret bois.

N’en jetez plus, j’ai ma dose :!

https://www.facebook.com/derealizedband/

derealized-bois

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