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DAGOBA – « Tales Of The Black Dawn »

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Les marseillais avaient annoncé la couleur avec leur album Post Mortem Nihil Est, ils jouent à présent dans la cour des grands. Ils nous reviennent avec un album de gladiateur, ils veulent se battre et cela s’entend. DAGOBA nous a surpris depuis qu’ils sont produits par Verycords, notamment avec Logan ex-guitariste de Machine Head. On se souviendra tous, enfin ce qui y était, du célèbre et non moins magnifique wall of death de leur prestation lors de la session du hellfest 2014. Nous y étions et c’était tout bonnement génial!!!!

Avec leur sixième opus Tales Of The Black Dawn, DAGOBA nous gratifie d’une pochette d’album sanglante représentant une chauve souris sur un fond sombre avec la gueule pleine de sang. Le groupe n’est pas là pour rigoler et ça se ressent.

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L’album débute par un épilogue sur fond de bruit d’animaux nocturne.Cela m’a fait penser à une scène de film d’horreur. La pochette prend vie sous nos yeux.

Le titre « The Sunset Curse » fait démarrer l’album en trombe. Le style est brutal. Le chant est écorché à la limite de la rupture. Les double caisse et les riffs de grattes agressifs s’enchaînent. Le morceau n’a rien de très innovant mais il est hyper efficace. Tout comme dans l’intégralité de l’album. L’écoute de l’album ne nous laisse que très peu de répits. DAGOBA nous montre son univers, à savoir un monde hyper violent, une oppression constante. On pourra se reposer sur le pont orchestrale grandiose du titre « Eclipsed ».

« The Loss » est sans conteste le titre le plus calme de l’album. Son intro est plus douce,  le chant claire de Shawter nous fait plaisir. Cet aspect plus lent n’enlève pas l’identité du groupe, à savoir l’oppression constante qui s’égraine tout au long de l’album. Les arrangements ont fait la part belle à la puissance tout en arrondissant parfois un peu les angles. Ce qui permet à l’auditeur de profiter de tous les morceaux.

« Sorcery », est un titre juste magique, il est hyper brut, violent, avec des sonorités industrielles. Le rire de Shawter, nous file limite la frousse. L’efficacité de ce morceau fait encore écho à l’ensemble de l’album. En l’écoutant, j’imagine que cela ferait un super son en live. Les marseillais sont clairement fait pour la scène.

A l’écoute de « O, Inverted World » j’ai clairement envie de hedbanguer. L’orchestration est magistrale. La voix claire sur le refrain de « the Dawn », nous permet de respirer un peu tout en maintenant ce degré d’urgence qui nous tient en haleine. « Morning Light » me donne clairement envie de retourner en festival. Ils sont clairement très bons sur scène. Les vociférations du chanteur alliées à cette batterie survitaminée me donne la patate.

Cet album n’apporte rien d’innovant, mais par contre le style hyper violent est très efficace. J’ai hâte de voir tout ça sur scène. DAGOBA garde le même cap que le précédent album. Il n’y a pas de fausse note, le tout est très bien produit. La fin de l’album fait écho au titre épilogue et vient nous offrir une aube avec le chant des oiseaux.

Voilà chers amis, il s’agit d’un album réussi alors bonne écoute!!!!!

Xena

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