Après un premier EP (mini LP ça le fait aussi) qui fut fort intéressant pour mes petites oreilles et que le groupe a bien défendu sur scène (je pense les avoir vu au moins 3 fois en an tout comme certains membres du webzine). 

Les voilà de retour pour un véritable album de 9 titres avec un son comme je les aime, totalement analogique et capté en live au white batts recorder en 8 jours pour 9 titres ! Le seul moyen de proposer du Rock’n’Roll à mon humble avis;

Premier titre, une hôtesse nous accueille pour présenter les Bastards.  Et ça y est c’est parti pour min de Rock déchainé.

« Day by day » se classe assez rapidement comme mon titre préféré. Entre Rock à la AC DC et Rockabily,  ce morceau me fait penser à Kvelertak, une folie sonore où tout ce qui a pu être écrit comme riff se retrouve mélangé pour écrire une nouvelle page du Rock’n’Roll. Ce titre me fait aussi penser aux Français de Sticky Boys (sans aucun doute l’un de mes groupes préférés)

Les morceaux suivants vont osciller entre Rock, surf rock, punk Rock, solo bluesy et riffs stoner vont se succéder toujours soutenu par un son au poil. En parlant de poil, parlons du chant (c’est quoi le rapport ?)

j’y viens, c’est bon … (putain ils sont combien à écrire cette chronique?) 

Bein les poils car par moment, ce chanteur à la voix suave digne d’un fils caché d’un crooner  et de Lemmy, part dans des envolés qui te font dressées les poils comme  sur « forget about your dream ». 

Si il fallait trouver un défaut, car on peut toujours trouver à redire, c’est une certaine redondance de certains titres. C’est parfois assez récurent dans ce style là. Néanmoins, les Batards libres arrivent facilement à ce sortir du piège en sortant des titres comme « One ton heavy », bien heavy, presque sabbathien même. 

Alors franchement, passer à côté de cet album serait une insulte au Rock et au travail réalisé depuis leur premier LP par les Fre3 Bastards