1 – Bonjour à vous Tallulah ! Pouvez-vous vous présenter et nous en dire plus sur votre groupe, vos influences principales ?
Hello Silvère, nous c’est Tallulah, groupe de metal Belfortain actif depuis une dizaine d’années. Les membres du groupe ont des influences très variées dans les scènes dites « musiques extrêmes »,ça peut aller du punk, au black en passant par les scène “metal moderne” mais les influences qui forgent la musique de Tallulah sont des passages rapides un peu thrash et death et des passages plus ambiant un peu doom et chant death / deathcore
2 – Votre nouvel album Decompensate vient de sortir il y a quelques semaines lors d’une date à la poudrière. Vous avez assuré une date Sold Out avec SMASH HIT COMBO , comment vous sentez-vous ? Quels sont les retours sur votre nouvel Album ?
Bah écoute on a vécu l’un (si ce n’est LE) meilleur concert avec le groupe. Les équipes de la poudrière nous on coaché pour préparer la date au mieux donc c’était vraiment un gros plus pour nous. Le jour du concert le public était présent (vu que Sold out) et réceptif donc c’était vraiment le pied.
On pouvait pas rêver de mieux pour sortir l’EP. Et en plus certains membres sont bien fans de Smash hit Combo donc faire leur première partie c’était vraiment un plus à la soirée.
Pour l’instant les retours sont très bons que ce soit sur le cd comme en live, on espère que ça continue ! La date à la poudrière nous à permis d’être découvert par des gens qui ne nous connaissait pas et qui ont été agréablement surpris, donc on est plutôt fier que ça plaise !
3- La production de Decompensate est vraiment soignée , où avez vous enregistré ?
Tout a été fait en autoproduction avec Julien Mativet des Desybes. Nous avions pour projet d’enregistrer un nouvel EP, et Julien a commencé à se former aux joies de la production musicale notamment au mixage/Mastering. C’est au détour d’une conversation que nous est venu l’idée d’enregistrer dans un premier temps, un titre qui s’est finalement transformé en un EP 5 titres. Le travail qu’a réalisé julien est vraiment impressionnant et le résultat est vraiment au dessus de ce qu’on l’attendait.
4 – Je trouve que vos compositions ont beaucoup évolué et sont plus sombres et plus hypnotiques que sur votre album Cursed Idols… Partagez-vous mon analyse ?
Belle analyse ! C’est totalement la volonté du groupe. La musique de Tallulah à beaucoup évolué au cours du temps et des line up. Lorsque l’on a enregistré notre premier EP en début 2017, on venait de changer de chanteur, lors des compos qui ont suivi on à naturellement ressenti cette envie d’ajouter de la lourdeur aux morceaux. L’arrivé d’un nouveau bassiste et la pandémie nous a permis de réfléchir sur la direction du groupe : On s’est donc rendu compte que ce qui marchait, ce qui nous faisait vibrer dans nos dernières compos : c’est cette lourdeur et ce côté sombre avec des ambiances hypnotiques et mélancolique. On s’est donc concentré la dessus, en nous accordant plus bas, notamment.
5 – Votre album inclut un morceau avec un featuring très intéressant de Benoît Quélet de DESYBES, comment s’est passée la collaboration?
Lors de l’écriture des paroles de ce titre, le chanteur avait eu une idée pour les couplets, un récit raconté en français, à la façon d’un pasteur de l’apocalypse qui faisait son sermon. L’idée nous est alors venue de proposer un featuring à notre ami Benoît des Desybes, qui est parfaitement taillé pour le rôle. Il a tout de suite accepté (avec un énorme chèque et un mars) et a parfaitement partagé et compris la vision du morceau. ça c’est super bien passé, et on le remercie pour la collaboration.
6 – Quels sont les thèmes abordés dans les paroles de votre nouvel album ?
Le titre de l’EP “decompensate” résume assez bien l’ambiance générale, la décompensation, ce point de non retour, quand l’esprit sombre dans la folie. La plupart des chansons de l’EP ont plusieurs niveau de lecture, mais on à essayé de façonner l’EP comme une histoire, un fil rouge : les thèmes abordés sont l’addiction, les violences conjugales, la mort, la folie, l’ambiguïté entre ce qui est réel ou ce qu’il ne l’es pas….
7 – L’univers visuel qui accompagne votre CD et votre nouveau logo sont très réussis, pouvez-vous nous en dévoiler les secrets ?
On à voulu retravailler notre logo qui à été fait au tout début du groupe et qui ne correspondait plus à notre identité musicale, on en a profité de ce nouvel EP pour faire quelque chose qui reflétait plus ce que nous faisons actuellement pas trop au style musical que l’on fait. Et c’est Sylvère Oriat des Desybes ( décidement encore eux ) qui sur une idée d’un de nos guitariste Damien, s’est occupé de toute la partie visuelle de l’album et du groupe. Pour les photos nous ne pouvions faire appel qu’à notre ami Yannick Bossez “Dark & Light” qui est notre Sérial Shooter attitré. Ils ont tous les deux fait un super travail et on les remercie chaleureusement encore une fois pour ça !
8 – Un mot pour la fin ?
On va encore remercier tous les copains qui ont œuvré sur cet Ep. On espère que les gens prendront autant leurs pieds à l’écouter que nous avons pris le notre à le faire ! Et on à hâte de le défendre devant le plus de monde possible, en live ! Supportez votre scène locale !