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SYLAK 2022

Saint-Maurice-de-Gourdans (01) - 5 6 & 7 août 2022

Sylak-Open-Air-affiche-

 

Cela faisait deux ans déjà que j’avais pris ma place pour le Sylak, autant dire que j’étais super impatient que ce Fest arrive.

 

La voiture chargée, direction Saint-Maurice-de-Gourdans pour cette dixième édition. A mon arrivée, je croise les copains, monte la tente, puis vînt la pause fraîcheur, il faisait extrêmement chaud. L’heure de début des concerts approche, hors de question pour moi de louper les copains de Death Decline ! Quelle fût ma désagréable surprise de voir qu’il y avait foule à l’entrée alors que le set allait commencer ! Même l’organisation ne s’attendait pas à ça pour un premier jour ! Du coup je prends mon mal en patience en me désaltérant (il fait toujours très chaud).

Une fois le bracelet au poignet, je me hâte vers la scène pour voir la dernière moitié du set de Death Decline, je ne loupe pas leur incontournable titre “Useless Sacrifice”, mais également des titres du dernier album “The Silent Path” avec “No fate”. Le set s’achève avec la traditionnelle photo.

C’est au tour des potos de d’Assigned Fate avec leur nouveau chanteur “Moon”. Je ne savais pas à quoi m’attendre après les avoir vus à la fête de la musique au café du théâtre le « T ». Le son ce soir-là au T n’était pas top à mon goût. Pour ce set, Paul Pourchet de Medvedkine Studio avait fait le déplacement pour gérer le son, je dois dire que j’ai été bluffé par le set, le son était nickel. Moon au chant progresse de jour en jour, amuse la galerie et l’on sent que tout le monde sur scène prend du plaisir et le public est conquis,  #succès !

Crédits photos : Marine HoHo

Je fais l’impasse sur les autres groupes (oui il y a trois jours de Fest quand même à tenir), même si je regrette un peu pour ce qui est des Dead Kiwis. Puis c’est l’heure de Sublime Cadaveric Decomposition. Le groupe de Grindcore délivre une prestation de très bonne facture, du coup direction le merch pour soutenir le groupe.

 

 

La soirée touche à sa fin et se termine avec le groupe Born From Pain.

La nuit fût courte, mais pas question de louper DeathAwaits ainsi que Benighted. Les Lyonnais ont mis tout le monde d’accord, DeathAwaits a délivré un set de haute volée pour ses 20 ans, avec l’inusable Julien Truchan en feat. Le temps de démonter le matos, de changer de plateau et c’est reparti pour une grosse dose de violence avec Benighted, qui joue principalement des titres de leur dernier album “Obscene repressed”. Ils clôturent le set avec le tube légendaire : “Let the blood spill between my broken teeth “, autant dire qu’en deux heures, on en a pris plein la tronche avec ces deux groupes !

Le temps de se remettre la tête à l’endroit, il est déjà l’heure d’Unearth que je ne connaissais pas. Là aussi ce fût une très très belle découverte ! A réécouter et à revoir avec plaisir si j’ai l’occasion. Je n’avais jamais vu Napalm Death en live, c’est désormais chose faite. Pour des anciens, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont la pêche les papys du punk ! 

Pour la petite anecdote, ils ont même refusé la traditionnelle photo de fin de set, rebelles jusqu’au bout !

Je profite du set de Jinjer pour me reposer un peu. Jinjer à mon humble avis, ce sont de super zikos, très techniques, une très bonne chanteuse mais leur musique est pour moi linéaire, hormis le titre “Pisces” qui sort un peu du lot, je trouve que c’est très plat. Du coup, c’est très bien comme musique de fond pour déguster une bière.

Une fois Jinjer terminé, c’est au tour de Carcass. Je ne m’étais jamais trop arrêté sur ce groupe et je dois dire que c’était une belle connerie ! Je me suis régalé devant ce set, ça joue propre, c’est carré et précis, bref comme je dis souvent “Ça rigole zéro”. Les anglais figurent parmi mon top 3 de ce Fest !

Puis après il y eu Alestorm.

Le dimanche, après avoir récupéré le sommeil perdu de la veille, je me suis hâté pour être prêt afin de ne surtout pas manquer mes petits chouchous de Dukkha qui ont ouvert les hostilités du jour. Comme d’habitude, on sait que le set est bien rodé maintenant mais on en prend toujours plein la face !

Cette journée s’annonçait copieuse en termes de groupes que je voulais voir. J’ai donc survolé les groupes tels que Heart Attack, Moscow Death Brigade… jusqu’à Misery Index. Je résume en deux mots, la branlée! Puis arrive Suffocation, pour faire court, la base. C’était ma première et j’avais déjà hâte de les revoir 3 semaines plus tard au DeathFeast Open Air.

 

La plus grosse interrogation de ce jour : pourquoi “Faun” a joué entre “Suffocation” et “Exodus” ? Si quelqu’un de la programmation me lit, qu’il n’hésite pas à m’aider à résoudre ce mystère !

 

La fin du Fest approche à grands pas, je me mets au premières loges pour voir Korpiklaani. Jonne Jarvela avait l’air dans un bon jour, le set fût donc agréable à écouter avec leur titres phares tels que “Vodka”,”Beer Beer”, “Tequila” ou encore “Jagermeister”… Ce qui résume le groupe et surtout le chanteur en quelques pistes… Mais j’aime Korpiklaani et je suis globalement satisfait.

 

 

 

Testament, comme en 2019, clôture cette dixième édition. N’étant pas fan du groupe, je décide qu’il est temps de reprendre la route pour retourner dans ma Comté.



Crédits Photos : Julien Sartorius

Un grand merci à la team du Sylak qui a proposé une superbe affiche pour sa dixième édition. Mais aussi aux bénévoles qui ont travaillé dur pour que, nous festivaliers, passions un magnifique Fest.

 

David pour MIFC |!!|>

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