Alors que j’étais tranquille devant la télé à regarder un épisode des Simpsons tout en bouffant un chili végé (bein ouais), la Terre s’est mise à trembler et je fus projeté dans un univers parallèle sur la planète Drôlement bien, du système NG.
Je me retrouve au milieu d’une centaine de gens habillés en noir sentant le Jojoba (et d’autres odeurs), autour de mon cou on m’a accroché un appareil photo et une caméra. J’en déduis alors que j’ai fait un retour vers le futur (vu que je bosse plus dans ce webzine).
Et bien si le sort en a décidé ainsi, je vais donc prendre en photo le groupe qui va se présenter devant moi. Et voilà que déboule 4 jeunes gens bien habillés, bien chevelus pour certains (mais il y en a 1 qui triche …), ce sont les Princesses Leya !!
Et voilà que ces Marginaux (olé) se mettent à jouer, balançant un Metal aux influences tellement nombreuses qu’il faudrait une dissertation de 5 pages avec intro et conclusion (avec une citation d’une personne célèbre).
Avec des titres du nouvel album «Big Bang therapy », comme Analphabet (dédicace à tous ceux qui n’aiment pas quand je fais des phoottes d’haurtografes), Kangourou Garou mais aussi des morceaux du premier album, les Princesses ne mettent pas longtemps à faire bouger un public déjà bien chaud !
Et là c’est le drame, le chanteur (alias Dedo) doute, oui le Metal c’est une musique bruyante, oui on ne comprend rien mais putain qu’est-ce que c’est bon !! Mais grâce à Philippe (le nom au civil de Satan), le groupe tient bon et continue de jouer pour sauver les différents mondes (enfin pas tous, … Darmanin … va chier ?).
Un truc génial avec les Princesses, c’est ce plaisir communicatif de jouer avec tout et n’importe quoi, les sujets de société (« Vasect…. Vasectomie »), l’écologie, les jeux vidéo, les films, Dirty Dancing (putain ce porté sur « the Time of my life ») et les styles musicaux.
Bref, le concert se termine et on ressort avec un sourire qui a du mal à nous quitter (enfin moi c’est déjà pas mal). Une preuve encore qu’on peut se marrer tout en écoutant de la bonne musique si on fait l’effort de ne pas se braquer dès qu’un groupe sort un peu des clichés du Metal. Et c’est un fan de Black Metal qui vous dit ça.
Alors merci les Princesses Leya d’avoir sauvé la ville de Besançon.