Aller au contenu
Nom du groupe
Invaders Project
Style
Metal strastosphérique
Label
autoprod
Album
Majestic 12
Date de sortie
2020
Pays
France
LA NOTE
8/10

Avec cet album instrumental, Invaders project nous plongent en 1947, en plein cœur de l’affaire Roswell, bien loin de leur pays de Montbéliard. Influencés par Tool et Gojira, ils nous immergent dans une ambiance envahissante avec des riffs saisissants.

L’album est découpé en 4 chapitres composés à chaque fois d’une narration suivie de 2 chansons :

Le premier chapitre est assez groove, avec de belles mélodies où l’on sent bien l’influence de Tool avec quelques apparitions de sons de films de science-fiction comme des espèces de lasers ou des sonorités extra- terrestres. Pour parler un peu technique, la guitare est généralement en clean ou avec un peu de disto et la batterie utilise beaucoup les cymbales ce qui donne un air plutôt rock. Et je suis sous le charme de l’outro de ce chapitre : un air de piano embelli par un reverb, accompagné par des sonorités alien qui donnent de la profondeur à cette fin.

Le deuxième chapitre est bien plus progressif, dans le style de Devin Townsend Project, avec une ambiance un peu plus imposante. Mais l’histoire qu’on nous raconte continue et le mystère s’épaissit, comme nous le laissent comprendre les musiques. Il n’y a pas de paroles mais il y a des chœurs dans ce chapitre, qui permettent entre autres d’avoir ce côté mystique.

Le tempo s’accélère pour le troisième chapitre avec une batterie plus rapide, une basse que j’ai entendue un peu plus, et des chœurs qui restent présents. Invaders project nous balancent des gros riffs puissants qui viennent contrebalancer une ambiance plus calme.

Et les 2 musiques du dernier chapitre nous achèvent avec un son vraiment lourd à la Fear Factory, une guitare rythmique grave et un tempo modéré. Il y a aussi un violon qui reprend ce côté mystique du deuxième chapitre.

J’ai vraiment trouvé intéressant le changement d’ambiance, plus terrifiante et qui m’a transporté sur un lieu qui serait hanté, avec des mystères toujours en suspens.

Cet album envoie vraiment du lourd, les riffs et les silences sont vraiment mortels et c’est un de leurs points forts.

J’ai aussi beaucoup aimé les sonorités de science-fiction qui leur sont vraiment propres et qui sont super bien intégrées parmi les autres instruments.

Le projet est vraiment original et intéressant car une vraie histoire est racontée. Mais s’il y avait des paroles, cela permettrait de mieux comprendre l’histoire que veulent nous raconter nos montbéliardais.

%d blogueurs aiment cette page :