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Salut Rémy, peux-tu d’abord te présenter ?

Salut, moi c’est Rémy, j’ai monté l’entreprise Hastro Production et travaille à mon compte depuis cinq ans en réalisant des tournages de vidéos. À l’heure actuelle j’ai plus d’une centaine de clips à mon actif. Je suis également amené à travailler avec différentes entreprises pour tourner des vidéos.

L’Engrenage, qu’est-ce que c’est  ?

C’est une idée venue il y a quelques années et on a concrétisé ça il y a un an et demi environ avec Vincent, photographe à son compte. Notons que nous avons deux membres actifs pour nous aider, Léna et Kakou. C’est une association qui a pour but de promouvoir les artistes par le biais de l’audiovisuel donc tout ce qui est photos et vidéos. L’objectif est de proposer un ensemble de projets aux artistes avec un clip réalisé dans un décor fabriqué par nos soins, un shooting photos et ensuite un suivi avec tout ce qui est lié à la promotion. Nous proposons un espace personnel aux groupes afin de se recenser auprès des professionnels dont la finalité est d’obtenir des concerts.

Vincent Facchini et Rémy Candeiller - Photo prise par l'Est Républicain.

Peux-tu nous parler de vos événements passés ?

Nous réalisons un décor à chaque fois pour que dix artistes / formations tournent à l’intérieur de celui-ci. La première édition était un test grandeur nature avec un loft Américain. Pour la deuxième on était parti sur un côté usine puisqu’on venait d’avoir nos propres locaux, ça montrait bien notre état d’esprit. Concernant la troisième édition, nous nous sommes rendus compte en discutant avec les gens qu’ils nous demandaient fréquemment « Ou avez-vous tourné ? », on a décidé de sortir un peu du commun avec un échiquier géant.

Quand aura lieu la prochaine édition ?

Nous allons l’attaquer, on souhaiterait la consacrer au metal, ça nous tient à cœur de la faire. Quand je regarde les groupes de la région notamment avec la compilation de Metal In Franche Comté, j’ai déjà fait des clips avec 35 voire 40% d’entre eux. C’est quand même le top du top de pouvoir revoir un peu tout le monde pour un nouveau concept. La compilation était un bon départ et si on peut avoir un nouveau projet ensemble c’est génial.

Connaissez-vous d’autres structures de ce type ?

Il me semble qu’en France il y a trois structures qui sont un peu similaires à la notre avec toujours un concept un peu différent. C’est souvent du live ou bien toujours au même endroit que ça se fait. On se rapproche tous un peu de ce que fait Colors, le maître en la matière. On ne voulait pas faire un copier/coller de ce qui se faisait déjà. C’est pourquoi nous fabriquons nos décors sous forme d’édition à chaque fois.

Fat Jeff - Photo par Vincent Facchini.

Votre nom tourne pas mal au niveau local, la pandémie a t’elle eu un impact sur votre activité ?

Au contraire, ce fut même le top du top pour être honnête (rires), tout le monde était chez soi. Les groupes, à défaut de pouvoir se produire en live, avaient besoin de promotion. Nous avons « profité » de l’absence de concert pour créer du contenu audiovisuel.

Pour une fois (rires). Envisagez-vous de collaborer avec des artistes qui ne sont pas de la région ?

On le fait déjà. On accorde un petit pourcentage à chaque édition à des artistes qui ne sont pas de la région. La priorité est donnée aux groupes de la Franche comté mais on a eu des artistes de Nice, Limoges, Nantes, Paris …

"Les groupes, à défaut de pouvoir se produire en live, avaient besoin de promotion. Nous avons "profité" de l'absence de concert pour créer du contenu audiovisuel." Rémy Candeiller

Des artistes avec qui vous aimeriez travailler ?

Bien sûr. Avec certains ça n’a pas pu se faire pour une histoire de planning .On a voulu avoir Lilian Renaud par exemple mais impossible de le contacter. Il y en a d’autres avec qui nous aimerions collaborer mais nous ne dévoilerons aucun nom car nous sommes entrés en contact avec certains d’entre eux. De belles surprises arrivent.

Vos meilleurs souvenirs ?

Un souvenir assez fou ce fut le clip de Tyana P. Ce fut un de nos tournages les plus dingues avec ce décor d’échiquier. Cette artiste Française qui rappe en Anglais, ça avait un impact assez fort. On avait testé avec elle de nouvelles méthodes notamment en la mettant la tête à l’envers. Tu peux voir la corde derrière toi. C’était un de nos meilleurs tournages.

Quel bilan tires-tu de ces deux ans ?

Un bilan positif. On espère que plus on avancera plus des grosses choses se feront. Ce qui nous importait surtout c’est que notre savoir faire soit reconnu et que les artistes se rendent compte que nous sommes professionnels et que nous allons les aider à aller plus loin.

Elio - Photo par Vincent Facchini.

Que peut-on vous souhaiter ?

Des subventions que ce soit de la part de la mairie, du département ou de la région (rires). On aimerait bien par la suite faire des événements notamment des tremplins. On ne sait pas encore s’il y aura du metal car on ne sait pas la portée que ça aura mais pour ce qui est variété, rap etc on est quasiment obligé de le faire. Quand je vends la chose, j’essaye d’expliquer qu’il peut y avoir un retour sur investissement. C’est primordial, investir c’est bien mais avoir un retour c’est hyper important. Si on arrive à placer un groupe passé chez nous sur l’affiche d’un concert ça serait génial.

Voici quelques liens utiles pour découvrir l’Engrenage ainsi que les activités de Rémy et Vincent.

https://www.lengrenage-production.com/

https://www.facebook.com/lengrenageproduction/

https://www.hastroproduction.com/

https://www.vincentfacchini.com/

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