Cette interview réalisée en juillet 2022 n’est publiée que six mois plus tard pour différentes raisons. Nous avons pris le temps d’actualiser les réponses avec notamment les concerts du groupe à venir.
Pouvez-vous présenter Kymris ?
Kévin : Kymris, formé en 2020, est un groupe qui propose des compositions alliant Death et Black metal avec une couleur Pagan / Folk. Notre musique et nos textes étant basés sur le thème des légendes et histoires issues de la Franche-Comté. Notre appartenance est définie comme «Cancoillotte Folk Metal».
Comment s’est formé Kymris ?
David : J’avais envie de monter un projet musical. Mes compétences dans le domaine étaient quasiment nulles c’est pourquoi je voulais démarrer cette aventure avec des gens qui, comme moi, débutaient. Le but était de progresser tous ensemble. Les deux premières personnes qui sont venues ne sont pas restées, elles avaient des projets existants ou étaient trop éloignées géographiquement. Je me suis, donc, orienté vers différents groupes de discussion Facebook. Deux ans plus tard, le line-up est enfin complet.
Kévin : C’est David qui a eu envie de faire de la musique avec quelques potes à lui. J’ai vu son annonce sur Facebook. Je voulais retrouver un groupe puisque je venais de déménager à Besançon. On avait tous des influences assez variées mais on se rejoignait sur certains points et ça a plutôt bien matché !
Marvin :Je suis arrivé dans le groupe en voyant un message posté par David sur Facebook. À ce moment là Kymris n’était composé que de Romain, David et Kévin.
Quelle est la signification de Kymris ?
Marvin : Officiellement les Kimris étaient les premiers peuples Gaulois installés dans le nord de la France . Nous avons remplacés le « i » par un « y » afin de styliser le nom. Officieusement c’est un mot de patois qui désigne aussi «des femmes aux gros seins pâles».
Vos chansons parlent de récits fantastiques propres à notre région, qui les écrit ?
Kévin : En fait il faut parler du processus, on a acheté des livres, il y a une petite librairie rue d’Anvers à Besançon. C’est un endroit atypique, on a l’impression que ce sont les livres qui tiennent la bibliothèque tellement c’est chargé. On dit au mec qu’on recherche un livre sur les légendes Franc-Comtoises. Il va chercher dans ses petits cartons derrière et il trouve notre bonheur. On se rend compte qu’il y a plein d’histoires très intéressantes propres à notre région.
David : Concernant la partie musicale je pense que Kévin compose à 99%. Pour les textes, je n’ai pas son vocabulaire, j’amène mes idées de manière un peu brute et Kévin les enjolive afin d’obtenir quelque chose de plus abouti.
On ne pouvait voir personne et le dimanche une semaine sur deux on se retrouvait les six. On buvait quelques bières et on faisait de la musique ensemble." Marvin
Vous vous êtes formés en 2020, comment avez-vous procédé pour composer / répéter avec notamment les confinements ?
David : Pendant les confinements stricts, nous avons dû bosser chacun de notre côté. Lorsqu’il s’est assoupli nous avons pu recommencer les répétitions dans mon salon. Ce n’était pas, forcément, évident car nous devions tout déplacer pour trois heures de répétition. Le point positif est que nous n’avions pas encore de batteur, ça facilitait la logistique. Une fois « tout ça » terminé nous sommes allés au Bastion. Depuis que Gilles a intégré le groupe nous nous retrouvons à Besançon pour répéter.
Kévin : On a un peu tout fait chacun de notre côté, je proposais des maquettes et les membres me disaient si c’était bien ou pas. Quand on a retrouvé un peu de liberté on a pu répéter.
David : On faisait des visios pour débriefer, c’était un peu galère mais on s’est adapté. Cette situation nous a, certes, pénalisé mais on y a trouvé une forme de confort. On a pu bosser quand même.
Kévin : C’était une opportunité, il n’y avait pas grand chose à faire à part faire de la musique. On bouquinait le soir et on mettait nos idées sur papier le lendemain. On pouvait prendre le temps de faire les choses.
Marvin : Nous nous sommes rapprochés très vite. On ne pouvait voir personne et le dimanche une semaine sur deux on se retrouvait les six. On buvait quelques bières et on faisait de la musique ensemble.
David : Au niveau musical, on a sensiblement les même goûts, on s’entend tous bien. Des fois il y a des coups de gueule mais ce n’est jamais méchant c’est pour faire avancer le projet.
Marvin : On est musiciens mais potes avant tout.
David : On s’est vraiment rapproché oui !
D’après mes sources, vous envisagez d’enregistrer quelque chose prochainement.
David Nous devions sortir un EP à la base. Nous voulions nous donner la possibilité de passer à autre chose d’un point de vue thématique. C’est pourquoi nous avons décidé, finalement, d’enregistrer un album. Ce sera, très probablement, pour début 2024. Ce sera quelque chose de différent par rapport à ce que peuvent proposer les autres très bons groupes de la scène metal Franc-Comtoise. Nous espérons apporter des sonorités que l’on entend moins par chez nous.
Des concerts en prévision ?
David : Nous jouerons au Pinky Bar à Nommay le 3 mars avec Panoptycon. Le groupe est, également, programmé pour la prochaine soirée des Sapins Métaliks avec Kamizol-K, Toward The Throne et Recueil Morbide le 22 avril. D’autres dates sont en cours de programmation alors patience !
Vos dernières claques en live et en albums ?
Marvin : Les derniers Immolation et Vulvodynia en albums. Pour les lives, Fractal Universe et Obscura au Hellfest.
Kevin : Les derniers titres de Lorna Shore, Obscura et Analepsy. En live, Abyssal Ascendant et Exorbitant Prices Must Diminish.
David : La découverte de Klone, Obscene Repressed de Benighted, l’album d’Assigned Fate et pour finir le disque de Panoptycon. Concernant les concerts, il y a Abyssal Ascendant à l’occasion de la soirée des Sapins Metaliks, Fleshgod Apocalypse au Lions Metal Fest. Je pense également à Sublime Cadaveric Decomposition, Suffocation et Carcass au Sylak.
Merci d’avoir répondu à ces quelques questions, bonne continuation à vous !