Nom du groupe
in hell
Album
satanica mundi
Label
mystyk prod
Date de sortie
janvier 2019
Dans ces périodes torturées, rien de tel qu’un bon album de Black Death Metal tendance Luciférienne pour remettre les pendules à l’heure. IN HELL s’y attelle sans retenue. Les nordistes créent IN HELL début 2014 sous la houlette de leur guitariste et compositeur Fab Darkhell. Le côté extrême de leur musique nous fait penser aux grandes heures de AMON / DEICIDE, en fait les riffs sont très old school, lorgnant soit vers la scène floridienne des années 90 (Monstrosity, Deicide, Malevolent Creation, Brutality….) ou soit vers la scène scandinave ( Entombed, Unleashed, Grave, Sinister….). En 2015 sort tout d’abord un 1er EP « Hostis Ecclesiae » bien accueilli sur l’international avec une réédition en 2017 toujours disponible via le groupe. Décortiquons la Bête ! « Origins Of Occult » entame le sacrifice, noirceur et lourdeur sont à l’honneur, nous sommes directement dans le bain (de sang) sans pédiluve ! Ça pulse… « Kabbalah » poursuit l’offrande maline, IN HELL allie les mélodies tortueuses avec envolées guitaristiques avec brio portées par le chant puissant et malsain de James. « George Pell / Holy Perversion » toujours avec puissance et rapidité écrase tout tel un rouleau compresseur, ambiance démoniaque et solis façon Death Floridien sont à l’honneur. Très bon morceau. « Blasphementes » et son intro parlée démarre avec un riff lourd et oppressant, mes cervelets s’entrechoquent, IN HELL à l’art du riff cisailleur c’est certain ! La basse est omniprésente tout au long de l’opus, il fallait le noter, on l’entend, ça change ! lol. « Sheol And Hades » et ses breaks pointus pour l’entrée en matière, donne une originalité certaine au morceau, le sacrifice continue sans répit. « The Dark Secrets Of The Knights Templar » vomit son indigestion humaine, un reflet sociétaire et direct montrant encore une fois que l’empreinte du Mal n’est pas toujours la ou l’on croit. « Sheitan Himself » et son intro orchestrée sombre et morbide nous pousse avec une voracité sans limite dans ce monde ténébreux dont IN HELL a le secret. Musicalement, toujours pas de répit sur les deux derniers titres de l’œuvre maléfique : « Bei Den Sieben Hollen » et « Al Isra Hell » clôturent de bien belle manière le sabbat ! Personnel, poignant cet album marque une volonté accrue d’en découdre avec ce monde d’illuminés ! Mystyk Prod s’occupe de la progression du combo. Les capacités autant musicales que vocales sont présentes, le potentiel est là. IN HELL, Metal Satanique ? En tout cas engagés et lucides, les gaillards le sont, oui ! Ce « Satanica Mundi » marquera au fer rouge cette année 2019, leur Death Metal sanguinolent et sincère en est la réelle preuve.
Helios: Guitar
Ced : Bass
Slave Blaster : Drum
Alghol : Vocals