Guerre sainte ou sainte Hérésie ?
Ravytch à la basse vient de rejoindre les trois Heretic d’origine, Eliott (batterie), Gil (guitare et programmations) et Antoine (chant). Leur religion ne change pas, c’est le rock. Celui des années 90, analogique, brut, direct. Celui des amplis Marshall avec le volume à 11. Celui des guitares précises et scintillantes. Celui de la batterie qui fait hocher la tête au moindre coup de caisse claire.
Tradition et modernité
Passons un instant en revue les références. Ils ont digéré leurs influences, mais on reconnait inévitablement un goût prononcé pour les quatre groupes majeurs de Seattle, j’ai nommé Pearl Jam, Alice in Chains, Soundgarden et, évidemment Nirvana. Mais H.E.R ne se résume pas à une simple résurrection du grunge. Sur leur chemin de croix, ils ont écouté Rammstein, Rob Zombie, Marylin Manson, ajouté une touche électro et compilé l’ensemble sur un premier EP, Rude, enregistré au studio Le Zèbre en 2019, quelques mois seulement après s’être rencontrés.
Amen