HELLFEST 2024 - JOUR 0
Et bien, on y est ! Non plus au HELLFEST, mais au moment de coucher sur papier écran notre report de cette édition 2024 !!!
Est-ce qu’il faisait beau ? Ça vaut le coup de payer 329 balles ? Shaka Ponk, ils ont déchiré ? Les toilettes sont vraiment propres ? C’est vrai qu’on pouvait plus boire des bières de 25cl ? La crème solaire était interdite ? Métallica, c’était vraiment nul ? Et puis, y a plus de vrais métalleux au Hellfest ?
Patience jeune padawan, toutes ces questions et bien d’autres seront abordées dans les lignes et reports suivants. Oui, car aujourd’hui, on ne va parler que du 1er jour, ou plus exactement de notre 1er jour qui est le le jour d’AVANT. Et comme à l’accoutumée, notre équipe, j’ai nommé LOLA, Jérémie TOURDOT, et Y.BRED, va tenter d’user au mieux du don d’ubiquité pour vous conter tout cela.
Comme à notre habitude, nous arrivons la veille des hostilités, bien pratique pour atterrir posément, prendre le temps de s’installer, aller chercher son bracelet, et faire un premier tour sur la partie ouverte du site. Mais déjà en cette veille des véritables hostilités, l’ambiance est déjà là. C’est pourquoi cette seule journée d’arrivée mérite bien son propre report : HELLFEST JOUR ZERO !
Déjà dès le départ à la gare on croise des personnes dont les T-shirts arborés laissent peu de doute sur la destination finale. Pour ceux qui ont pris la route, c’est à tous les arrêts sur les aires de repos que l’on croise également des sœurs et des frères d’armes. C’est tout con, mais ça met déjà de bonne humeur. La gare de Clisson s’est également mise à la page, avec en prime de grosses baffles aux fenêtre ouvertes du 1er étage pour ambiancer comme il se doit la place de la musique adéquate !
15h30, nous sommes à l’approche de Clisson, la voiture connaît la route, c’est donc mécaniquement mais avec exaltation que nous prenons les petits chemins familiers de Gétigné et Cugand avant d’apercevoir le panneau Clisson (ou plutôt Nossilc, le panneau ayant été retourné par quelques partisans sataniques probablement). En garant la voiture je pense à un autre compatriote qui se prépare à faire mosher les bambins du coin : notre ami Aldebert joue dans quelques minutes à Gétigné devant quelques 800 têtes blondes. Mais comme nous ne sommes ni des bambins, ni scolarisés sur le secteur, nous ne pourrons pas profiter du show Helldebert 666.
Puisque c’est comme ça, nous allons faire un petit tour par la légendaire grande surface de la commune qui s’habille encore une fois aux couleurs de l’événement. Malgré l’heure, ça braille “APERO” toutes les 20 secondes, et comme toujours, tous les clients répondent à l’unisson.
Un peu plus tard en fin de journée, nous allons récupérer nos bracelets au Hellsquare, toujours aussi haut en couleur. Un brumisateur géant rafraîchit les festivaliers en ce qui sera la journée la plus chaude de la semaine.
Puis nous nous retrouvons enfin toute l’équipe au Metal Corner pour boire un 1er coup de célébration. Curly et petits saucissons (avec Bob Cochonou offert par le sponsor) accompagne cette 1ère tournée. On en profite pour voir les nouveaux éléments de décors, dont cette imposante arche d’entrée au Metal Corner.
Nous y retrouvons aussi une foule dense et un flot ininterrompu de campeurs qui rejoignent leur sweet home en poussant leurs lourds chariots dans les copeaux et la poussière.
C’est là que nous nous décidons de pousser jusqu’au camping. Ça fait longtemps qu’on ne l’avait pas foulé, ayant pris nos habitudes chez l’habitant.
On arpente les White, Red, Blue, Yellow et Green camp. Bonne surprise, nous retrouvons nombre de chaleureux compatriotes, arborant la bannière de notre belle région au-dessus de leurs tentes. Il y en aura bientôt plus que de drapeaux bretons 😉
Certains (salut Marc !) osent même pousser l’esprit d’indépendance jusqu’à créer un camping séparatiste : Le PINK camp : Rubalise libre & indépendante. Encore une fois, Comtois ne se rend pas, et paf !
Partout, des totems, le plus souvent improvisés, plantent le décor avec un trait d’humour. Et ça peut bien aider au milieu de ces innombrables tentes Quechua.
La politique s’invite même dans un coin (souvenez-vous, on était en pleine législatives).
Et, magie du HELLFEST, au milieu de tout ce monde, chacun croise des connaissances complètement par hasard. Jérémie tombe effectivement sur Marc Jardot, son ancien apprenti dans une autre vie (à moins que ce ne soit l’inverse), devenu formidable photographe animalier depuis. On en profite bien sûr pour reprendre l’apéro, ce qui nous amène doucement à la tombée de la nuit où nous reprofitons du Hellsquare et de ses magnifiques éclairages nocturnes.
Nous regagnerons ensuite chacun nos pénates pour nous reposer avant le premier jour en enfer.
Live report et crédits photo : LOLA, Jérémie TOURDOT, et Y.BRED