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FREITOT – Freitot

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Ce printemps, le label Mystyk continue de nous présenter l’arrivée de nouveaux groupes sur la scène Death Metal. La semaine dernière nous vous présentions Dirtyprotest, voici désormais Freitot, qui sortent leur premier album le 11 mai 2018.

La formation a beau être toute neuve, les musiciens qui la composent ne vous seront peut-être pas inconnus pour autant. Freitot est tout d’abord né de l’imagination d’Etienne Sarthou (AqME) qui assure la batterie, la guitare rythmique et la basse sur l’album. Au chant, l’on retrouve Arno Strobl (Carnival In Coal) et à la guitare soliste son compère Fabien Desgardins (Benighted).

Freitot débarque donc pour nous livrer un Death Metal à l’ancienne, à la manière d’Entombed, j’y ai même trouvé quelques ressemblances avec les premiers Amon Amarth, ou encore avec Dethklok, de même que certains hommages à Slayer.

L’album, qui, de ce que j’ai compris, nous parle d’asiles et de folie (ou du moins de thèmes s’en approchant) débute plutôt rapidement sur des riffs tout de suite accrocheurs et mémorables comme pour nous présenter ce que sera la musique de Freitot, car, nous le verrons, « accrocheur » et « mémorable » sont deux adjectifs particulièrement choisis pour ce premier opus. L’album démarre certes dans le feu de l’action mais Freitot nous montrera assez vite qu’ils savent tout autant maîtriser des tempi moyens ou plus lents, comme sur les morceaux « Mission » et « The Last Room On The Left ». Ainsi, l’album nous maintient en haleine tout au long de l’écoute et le groove est constant. Tout est entraînant, que ce soit les riffs frénétiques, les blast beats, les mélodies ou les temporisations subtiles dont les musiciens font preuves. J’ajoute d’ailleurs que les soli de Fabien Desgardins sont également bien sympathiques. Par ailleurs, l’album alterne entre chansons agressives et chansons plus solennelles, comme « Father » et « Lost In Meaning ». Cette dernière (peut-être ma préférée) illustre d’ailleurs le talent d’Arno Strobl, tant la diction des paroles est percutante, son growl profond et certains phrasés plus mystérieux.

Mais je m’égare ! J’en étais aux atmosphères variées de l’album. A ce sujet, j’ai cru noter un subtil changement d’ambiance à la moitié de l’album, qui était tout à fait bien dosé. Le dosage, c’est d’ailleurs un élément important de cet album : Freitot sait quand il faut être technique, et quand il faut user de la simplicité brute, si bien que l’album vise toujours juste.

               Voici donc à quoi vous attendre avec Freitot : du Death Metal old school parfaitement bien orchestré pour une bonne demie heure d’écoute survoltée, et même parfois plus intense. Ce Death Metal né dans l’hexagone vient panacher la scène Metal française avec brio, et l’on ne peut que leur souhaiter de conquérir les cœurs partout dans le monde. En tout cas, c’est déjà plus que prometteur.

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