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L’an dernier, le groupe (lire FCATR) était déjà venu à la Poudrière. Pour ceux qui y étaient, la soirée fut à demi-réussie, en raison de l’absence du batteur _ blessé suite à un accident de tour-bus qui avait eu lieu la veille. Le « groupe » s’était quand même battu pour proposer 6 titres acoustiques. C’était sympa, joli, mais il avait manqué la version réelle de ce que pouvait proposer FCATR sur une petite scène.

Après une prestation Grande Scène aux Eurockéennes 2017 – où on avait pu assister au plus grand circle-pit pour ceux qui s’en souviennent – Frank Carter nous avait conquis avec un show décomplexé et punk dans les faits.

Intimiste à souhait, la Poudrière de Belfort a accueilli ce mardi 19 Mars, FCATR pour la deuxième fois. Le groupe, en pleine tournée européenne ne pouvait pas ignorer Belfort et revenir pour un deuxième round plein et entier et contenter les nombreux frustrés de 2018.

Premier constat : ils sont au rdv, le concert est sold out en quelques semaines. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu des gens avec des pancartes « cherche places » devant l’entrée de la salle belfortaine.

Doors à 20h30 : 1 bière et ça envoie.

Crédits photo : Dorine Maillot

Ce sont les Anglais de King Nun qui ont le privilège d’ouvrir la tournée de FCATR. Un mélange plutôt harmonieux de grunge-punk pop, joué par des ados méchés, un mélange de Metz, teinté de La Dispute. Malgré le peu de place sur scène, le groupe s’en tire bien. Surprise, car la première partie était passée un peu à travers dans la com de la salle, j’avoue avoir appris le jour même qu’il y avait un deuxième groupe.  Pour les curieux, je vous conseille leur titre FAMILY qui pour moi est le plus représentatif de leur set. Une grosse demi-heure de set, et le plateau se vide déjà pour laisser place aux équipes de FCATR.

Maîtrise, maturité et sympathie : un cocktail savoureux.

Crédits photo : Dorine Maillot

Comment dire que le show de FCATR est mature et maîtrisé ?

On commence par 3 titres accrocheurs _ dont le dernier single sorti CROWBAR. On prend un Frank qui se balance dans la foule, pogote avec les premiers rangs, se fait porter (comme aux Eurocks) debout au-dessus du pit (clin d’œil aux photographes qui ont eu droit à 3 titres pour shooter), fait le poirier et finit en disant « That ! .. is a party ! ».

Derrière, ça joue grave, on notera le batteur qui _ réparé _ envoie des grands breaks ciselés… apparemment, le bras… ça va !! sic.

Crédits photo : Dorine Maillot

Une fois bien chaud, le public est prêt à entendre d’autres morceaux, notamment du prochain album, qui, doit-on avouer , semble s’annoncer plus rock que punk. Le set réussit à emmener doucement tout le monde à écouter religieusement Frank plusieurs minutes passer des messages de tolérance, d’écoute, d’amitiés et d’égalité femmes-hommes jusqu’à faire redescendre la pression sur Anxiety ou encore Acid Veins avec son Give me Looooooove. Les filles de la salle ont droit à une session de crowdsurfing exclusive pendant plus d’un morceau, avec les mecs fliqués par Frank.

Crédits photo : Dorine Maillot

Dernier tiers du set, après un violent Jackals pour nous réveiller, c’est un Frank Carter achevé/fatigué qui nous achève avec les hits de sa discographie comme Juggernaut, Devil inside me pour finir par nous laisser beugler en chœur « I hate you ».

Une photo dos au public, plein de merci, et on remballe. On est trempés.

A noter : un son d’enfer qui n’est jamais passé au-dessus des 100dB, un bass-batt nickel, des morceaux mega-clean et du grand frontman.

Pour les frustrés de la deuxième, vous pourrez aller voir FCATR aux Eurockéennes 2019. Frank Carter ayant spoilé l’info à Kem Lalot. On a hâte de voir cela en Juillet au Malsaucy.

La set list : Crowbar – Wild flowers – Nouvelle chanson – Vampires – Paradise – Nouvelle chanson – Give me love – Anxiety – Jackals – Lulabby – Devil inside me – Fangs – I Hate You.

Crédits photo : Dorine Maillot Photography

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