Ça s’est passé à la Rodia, 10 ans après leur première sortie, la release de leur dernier album BODY… Si tu n’y étais pas, tu as manqué une terrible claque artistique ! Précédés par Train Fantôme et Trash Cells, HORSKH a clôturé la soirée en apothéose.

D’entrée de jeu, l’ambiance dark est posée, la foule est d’emblée dominée par les stroboscopes, par les riffs cinglants et par la rage des screams et de la rythmique. Le groupe nous fait comprendre direct que l’on va assister non à un simple concert, mais à une réelle performance, où chaque membre envoie un maximum d’énergie et de la puissance, animant le public dès le début, sans plus le lâcher une seconde.
Nos tympans font le grand écart entre des sonorités mécaniques, métalliques et technologiques et des consonances beaucoup plus tribales… Pendant que nos yeux jonglent entre la présence du groupe, les changements d’instrus et les variations d’univers visuels. On passe du chaud au froid, du black out aux pleines lights, et du break à l’explosion musicale. Bref, niveau sensoriel, on se fait bien balader et on aime ça.

La performance était sur scène, mais ils ont réussi à la transposer à l’ensemble de la salle. On était déjà très convaincus par l’album, on a été subjugués par le live où le visuel et l’auditif sont totalement en corrélation… Un tout bien ficelé, une vraie démonstration de ce que sont la progression et l’évolution!