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La vie d’un webzine comme le notre est toujours pleine de rebondissements, de hasards, et de sacrés coups de bol !!
Car oui, ce live report est dû à un concours de circonstances plutôt surprenant ! Même si la date était bien dans mon agenda, je n’avais pas demandé d’accréditation car je pensais y aller en touriste. Mais c’était sans compter Orianne, nouvelle venue à Besançon, qui est en train d’ouvrir son resto végan, et qui me dit texto : « est-ce que tu serais intéressé pour rencontrer le groupe et son chanteur ? »
Vous me connaissez, je ne dis jamais non à ce genre d’opportunité. Eh bien me voilà, lundi 18 avril, dans le tour bus des Eagles of Death Metal à tailler le bout de gras avec Jesse Hugues. D’ici quelques temps vous pourrez retrouver des vidéos de tout ça !

Direction donc la salle pour la première partie qui, vu le merch, n’est pas Bones comme indiqué sur l’affiche mais Deadsara. L’un comme l’autre, je ne connaissais pas avant de venir donc ça sera une découverte.
Ce concert c’est aussi mon retour à la Rodia pour prendre des photos. Je n’avais pas mis les pieds dans la salle depuis un moment et je découvre le balcon, qui est vraiment une bonne idée. L’installation des crash barrières facilite le boulot aussi pour les photographes.

Il y a déjà beaucoup de monde pour Deadsara, groupe existant depuis les années 2000 avec déjà pas mal d’albums à son actif. Et c’est une bonne surprise, tant musicalement avec leur Rock teinté de pop (non mielleuse), que sur leur présence scénique. Il faut dire que Emily Armstrong, la chanteuse, occupe à merveille l’espace. Mais c’est surtout sa voix qui marque le plus : capable de beaucoup de tonalités, avec un phrasé parfois un peu rap. L’ensemble rappelle par moment Courtney Love. Ne me demandez pas les titres joués, mais j’ai reconnu « Heroes » du dernier album. Le public est conquis, moi aussi.

C’est la pause, qui a un goût assez amer. Nous venons d’apprendre le décès de Rob, personnalité bien connue de la région, vendeur et pousseur de disques, découvreur de pépites vinylesques… On discute entre habitués, on se dit que ce n’est pas possible mais la vérité nous rattrape via les réseaux sociaux. Repose en paix.

La vie continue malgré tout, et la salle est blindée pour les Américains de EODM !! Et quel démarrage !! Dès le début, Jesse allume la salle. Elle brûlera toute la soirée ! Et c’est sur « I only want you » que se déchaine le public ! Les titres s’enchainent, les plus rock’n’roll finalement comme « secret plans » ou « heart on », tiré de l’album du même nom.

L’album «Death by sexy» n’est pas oublié avec « Cherry Cola » et le phénoménal « Don’t speak ». 

Jesse nous gratifie d’une balade fort bien connue et qui fait mouche auprès d’un public qui avait besoin d’une petite pause, c’est donc sur « I can’t help – falling in love » que nous pouvons apprécier la voix douce et posée du chanteur des EODM. Moment fort émouvant vu le contexte.

Autre moment agréable, le petit solo de basse de Jennie Vee, bassiste vraiment charismatique, qui nous gratifie d’un « Ace of spades » des familles. On notera aussi un solo accroché au balcon de Jesse.

Et voilà, déjà la fin du concert qui se termine sur « Speaking in tongues ». Rincé je suis par cette soirée, entre moment de bonheur et tristesse de la perte d’une belle personne. Finalement, c’est ce que fait EODM en continuant de jouer tout le temps malgré ce que le groupe a lui aussi enduré. Pour ceux et celles qui ne sont plus là, on doit faire résonner le Rock’n’Roll !

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