Mine de rien, A.C.O.D traine ses instruments dans la scène Française depuis 2006. 12 années, 4 LP, 2 Ep, une tournée au Japon et un bon paquet de concerts et festival ! Tout ce temps a permis au groupe d’affiner son style pour proposer un nouvel album, « The Divine Triumph », un nom plutôt prédestiné tant le triomphe n’est pas loin.

Car que de chemin parcouru depuis le très Thrash « II:the maelstorm », est ce le départ de certains membres qui a donné cette nouvelle orientation ? si c’est le cas, disons tant mieux !

Soutenu par un son énorme, A.C.O.D propose là un nouvel album qui fait place à des influences symphoniques bien venues qui se mélangent à merveille avec leur Thrash Death Technique. Je sais, on pourrait se dire encore un groupe qui veut faire du Septic Flesh :! Si l’influence peut parfois s’entendre, elle est très subtile.

En effet, après de nombreuses écoutes, je trouve que A.C.O.D propose une musique bien plus puissante que les grecs, elle dégage des sensations bien différentes, qu’il n’est pas facile de retranscrire ici !

Je trouve même que cet album a un feeling presque Black Metal par moment, un espèce de mélange entre Emperor et Dissection, encore une fois le coté symphonique y est pour beaucoup.

Malgré tout, on est loin du Black. Je fais cette référence surtout pour la noirceur qui suinte de certains passages, et qui souvent sont entrecoupés de moment d’une clarté impressionnante (« Fleshcell »).

L’album, et le groupe en lui même, possède de nombreux atouts, cette voix démoniaque, cette basse omniprésente et cette puissance de frappe. Grâce à cela, aucun morceau n’est en dessous des autres, il est difficile d’en choisir un tant ils sont complémentaires.

En résumé, et finalement c’est un peu Fred le frontman qui le dit, cet album est celui de la maturité, de l’âge adulte, cette période où toute innocence a disparu, où l’on comprends que la vie est sombre, brutale.

Si Behemoth vous déçoit, dites vous que  vous avez A.C.O.D maintenant !