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SWARMAGEDDON
An Infinite Landscape
octobre 2018
autoprod

La note
OUCHHHH 87%

Créé il y a seulement 3 ans par Marion (chant), Swarmageddon est actif depuis novembre 2016. Avec un line up bien rempli (2 guitares, basse, batterie et chant), le groupe a déjà donné quelques concerts dont un sur notre fête de la musique à Besançon, sur la scène du Titty Twister. Un concert qui m’a permis de comprendre que nous avions un nouveau venu sur la scène qu’il allait falloir surveillé !

Et ma surveillance n’aura pas été trop longue car le premier EP déboule déjà ! 7 titres, rien que ça ! là où d’autres groupes font l’erreur de pondre 3 ou 4 titres, Swarm (m’en voulait pas c’est long à écrire) mets la quantité et surtout la qualité !!

Le Ep s’ouvre sur un instru de 2.30 min, avec de nombreux samples, des sons venus de l’espace, des chœurs presque dans un style symphonique. Une intro pour se mettre en jambe mais pas trop en rapport avec la suite du CD.

Le second morceau, « The Last Escape » est lui très représentatif  du style de Swarm, à savoir un Death mélodique avec de lourdes influences scandinaves (je l’avais déjà fait remarqué dans l’interview) mais Dark Tranquility (premiers albums surtout) me revient dans la tête, les solos y sont pour beaucoup ! Malgré tout, on ne peut résumer Swarm à ce seul groupe. Car ils ont su insuffler d’autres horizons à leur musique, plus aériens si je puis dire !

« Flying Monkeys », qui je pense aborde le sujet des singes envoyés dans l’espace, se montre plus heavy mais bizarrement passe moins bien, peut être me rappelle t il plus Arch Enemy.

« Survival of the prey » est sans conteste mon préféré, est ce à cause du clavier au son 8 bit, très jeu vidéo des années 90 ou ces blasts qui provoqueront de bons pogos samedi pour la release party. Tout ça pour dire que plus le ep avance, plus Swarm trouve son style, entre Death Melodique et ambiance SY-FY.

Et ce n’est pas « Infinite Landscape » qui va contredire ce propos. Les ambiances sont encore plus marquées.

Enfin « The One above all » vient encore confirmé la puissance, la brutalité que Swarm peut provoquer, telle un faucon millénium au passage en hyper espace, petite private joke pour annoncer l’outro.

Bref, Swarm propose là un premier ep réussi, prouvant qu’il peut vite aller au delà des influences citées.

Résumons, un son énorme (Psyrus Studio), un chant maitrisé et des compos originales, on a notre CD du mois !

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