Aller au contenu
Nom du groupe

Aephanemer

Album

Prokopton

Label

primeval records

Date de sortie

mars 2019

LA NOTE
7.9/10

A la base Aephanemer est le projet d’un seul homme, Martin Hamiche, qui vouait un culte à la scène du Death Metal Mélodique scandinave ! Mais il faut croire que le bougre a su trouver d’autres passionnés comme lui pour monter un line up. Et après un Ep qui a su trouver un public, le premier album a montré de grandes capacités.

Il est donc logique que le groupe veuille montrer son évolution, et quoi de mieux que de se payer Dan Swanö et Mika du Finnvox Studio pour avoir un son presque parfait. Oui je mets presque, car on peut toujours faire mieux !

Bref, dès les premières notes, on comprend que Martin n’a pas lâché la scène suédoise car j’ai l’impression de faire un bond dans le passé aux alentours de « The gallery ». Mais dès le deuxième morceau, ces nappes de clavier transpirent Children of Bodom ou bien Stratovarius. Soyons francs, ce sont des groupes que j’arrive à écouter mais pas tout un album et ils n’arrivent pas à me faire ressentir grand-chose.

« Snowblind » attire par contre mon attention en étant plus typé Black Metal Symphonique dans son approche, assez dans l’idée d’un Dimmu Borgir période « Puritanical Euphoric Misanthropia ». Le chant féminin vers la fin du morceau est lui proche de celui de la chanteuse de Cruachan époque « Folklore » ou bien encore de Cadaveria.

« At Eternity’s gate », intermède toujours utile sur un album, prend, lui aussi, un départ intéressant, avec un riff bien épique.

Mais avec « Back Again », retour aux affaires Metal mélodique, avec même quelques petits riffs un peu thrash. En tout cas chez Aephanemer, les claviers sont presque omniprésents, un peu trop peut-être. Ils gâchent parfois les bons riffs et solos.

L’album se termine sur « If I should die », condensé assez réussi de toutes les influences citées auparavant, entre Metal Scandinave, Thrash et Black Symphonique, qu’on peut résumer en Children of Bodom qui reste la référence à retenir de « Prokopton ». Alors même si ce style n’est pas ma tasse de café (vu l’heure, 5 h du mat, où je fais ma chronique je ne suis plus au thé), je reconnais les grandes qualités de Aephanemer, démarche pro, investissement personnel et musiques millimétrées. Nul doute que le passage sur la scène du Wacken ouvrira de nouvelles portes !

Membres du groupe
Martin Hamiche – Lead Guitar
Marion Bascoul – Vocals & Rythm Guitar
Lucie Woaye Hune – Bass
Mickaël Bonnevialle – Drums
 
 
Ville d’origine
Toulouse
Credits : Cédric Gleyal
%d blogueurs aiment cette page :