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SCD, Fractal Universe et Swarmageddon

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Samedi 6 octobre, on a eu du choix à Montbéliard. Outre The Inspector Cluzo au Moloco, Ultim’atom nous a préparé une soirée axée death à l’Atelier des Môles. Et bien que le Moloco ait fait salle comble, les Môles étaient loin d’être vides.

Au menu, les darons du death-grind de Sublime Cadaveric Decomposition, le death progressif des nancéens Fractal Universe et les bisontins Swarmageddon, qui font ce soir la release party de leur premier EP.

Les photos de ce soir sont gracieusement offertes par Vilpictures dont vous pouvez voir le travail ici (avec Fractal Universe par exemple), malheureusement il a du s’eclipser pour SCD, donc si vous avez des photos, faites nous les suivre on les partagera !

La plupart du public est arrivé assez tôt, c’est donc devant une bonne poignée de personnes que commence le premier groupe Swarmageddon A l’extinction des lumières, on a l’œil attiré par la scène où se placent les musiciens, de dos. Après une petite mélodie de piano, on attaque avec un death mélo plutôt moderne, notamment au niveau du son, qui est particulièrement bon au vu de l’âge du groupe. La set est ici entièrement composée des morceaux de l’EP, qui s’avèrent être entrainants et recherchés. Sur la base melodeath fin 90, avec parfois des samples à la Dark Tranquility, et un passage rythmique plutôt djent bien sympa sur un des morceaux. Le scream est très propre, on comprend même les paroles. Le groupe est très stable, les moreaux s’enchainent, avec pour seul bémol un problème de son sur la basse au début, qui est vite réglé. Niveau visuel, back drop et panneaux latéraux style planètes de l’espace sont de mise, et un bloc lumineux où brille le logo du groupe est placé entre les retours. Tous sont à l’aise sur scène et on l’air ravis d’être là, le jeu de scène est dynamique. Le bloc est une bonne idée, permettant à mettre en valeur les guitaristes autant que la bassiste ou la chanteuse, sans pour autant trop être utilisé. Le jeu light est de bonne qualité, et le sera tout au long de la soirée. Somme toute c’est une bonne découverte, un groupe local solide sur scène, à suivre de près.

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Pour enchainer dans cette soirée, Fractal Universe investit la scène. Plutôt actifs sur scène l’année passée, les gaillards sont rodés et s’apprêtent à tourner en Europe de l’est en octobre et novembre. Dans le public, pas mal de monde a l’air d’être venu pour les voir, et c’est un accueil chaleureux qu’ils reçoivent. Distillant un death progressif plutôt atmosphérique, les morceaux sont assez éclectiques au niveau des influences. On passe souvent d’un death technique plutôt bourrin à des passages rythmiques atmosphériques tendant vers le jazz. Les moments d’utilisation de la voix claire évoquent fortement le chant de Gojira, et ceux plus calmes où le scream laisse place aux chuchotis ajoutent une cassure intéressante à la musique. Le groupe utilise quelques samples, avec même un solo de saxophone. J’ai eu du mal à accrocher au début de la set, en partie à cause du son de guitare, aujourd’hui plutôt crunch qui dénote avec les passages tech death purs, et qui diffère pas mal du son studio. Mais rapidement, je me laisse conquérir par la qualité des compositions et le niveau technique des musiciens. La fin du set me laisse un bon souvenir, plus épique et plus violente. Coté mise en scène, des machines à fumées projettent deux colonnes encadrant le chanteur.

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Pour terminer, les parisiens de Sublime Cadaveric Decomposition, écumant la scène grind depuis plus de vingt ans. Pas de bassiste ce soir, c’est donc à trois qu’ils jouent, la scène parait alors vidée. Enchainant les morceaux dans la bonne humeur, l’ambiance s’est bien réchauffée. Derrière ses futs, le charismatique batteur invective le public et fait office de frontman pour les transitions. Côté musique on reste dans du death/grind old school, bien gras comme on l’aime. Le growl est sympa et plutôt varié, et le jeu du guitariste se suffit largement à combler l’absence de bassiste. Le public est bien remonté et on se bouscule devant la scène. Bien content de me remuer, la soirée est réussie tire sur sa fin et il est temps de partir.

Merci à Ultim’atom, à l’Atelier des Môles et aux groupes pour cette soirée de qualité, et à bientôt pour la prochaine.

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