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Phazm – Scornful of icons

phazmPhazm, dont la carrière avait failli s’arrêter en 2009 puis en 2012 mais qui à la faveur d’un live salvateur a pris la décision de continuer, revient avec un nouvel album, et ça c’est une bonne chose pour nous.

Si les premiers albums se voulaient très Death’n’Roll, « Scornful of icons » se montre lui plus Black’n’Roll. Car Pierrick Valence (compositeur principal) nous replonge avec ce nouvel opus dans un Black Metal des origines, très scandinave.

Coté pochette, c’est Valnoir qui s’en charge et on ne peut que saluer encore une fois la qualité et la justesse de son œuvre par rapport à la musique de Phazm

Dès le premier titre, le ton est donné. « Ginnungagap » ne laisse que peu de moment de répit, enchainant Blast beat furieux, passage mélodique pour se terminer sur une des particularités de Phazm, cette voix chamanique impressionnante qui nous fait plonger dans cet abîme d’où fut créé Midgard.

« Ubiquitous Almighty », toujours dans une veine Black Metal, se rapproche du travail d‘Emperor ou encore de Mayhem (encore ce chant sourd, lourd, oppressant  similaire à celui qu’on retrouve sur « De Mysteriis dom sathanas »). Par contre niveau solo, c’est plutôt dans le thrash qu’on peut trouver des influences.

Avec « Howling for you », Phazm renoue avec son coté Rock’n’Roll, ce rythme mid tempo, tout en groove qui annonce une partie bien rapide après. La fin du morceau se veut épique avec cette guitare mélodique, rappelant un Satyricon. Ce titre est fait pour le live, aucun doute. Et hop encore un solo !

« The Godless Pope », un de mes titres favoris (en fait je les apprécie tous mais faut bien avoir des favoris), qui monte en puissance assez rapidement pour atteindre un sommet de brutalité tout bonnement excellent. Avec un clavier en arrière plan, il souffle sur ce morceau un air Mayhemesque (pourri ce mot mais on a compris).

Le titre « Conquerors March » permet d’offrir un peu de répit sur cet album lancé à pleine vitesse, en effet à partir de 2.30 min, le calme s’installe  pour un passage très ritualiste, chamanique, avant que la violence ne reprenne sa place.

Et nous arrivons au titre éponyme de l’album qui s’ouvre sur des sonorités folk réalisées entre autre par Manu de Tryo et Jean Claude Condi, luthier et joueur de nyckelharpa. La suite, c’est vers un Black/Death Metal, que n’aurait pas renié Jon (Dissection), que l’on s’oriente. Et après, c’est un duo entre Pierrick et Alexandra Prat (chanteuse dans Arita) qui donne une puissance à ce titre, une sensation étrange comme s’ils essayaient de nous attirer dans un autre monde, et sans sourciller nous les suivons dans ce brouillard. Sans aucun doute, ce titre est une invitation.

Après un titre pareil que dire de plus, et bien que le dernier morceau « Never to return » va vous achever et vous convaincre que Phazm a créé l’un des meilleurs albums de Black Metal Norvégien (enfin Français mais bon) de cette année. 

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