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LINDEMANN – « Skills In Pills »

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Disponible dans votre magasin Cultura Besançon

La surprise de l’année est bien cet album. Le secret a été habillement gardé par les deux protagonistes de l’histoire, Peter Tägtgren (Pain et Hypocrisy) et Till Lindemann (Rammstein). En janvier, nous avons appris qu’un album allait accoucher de cette surprenante collaboration. L’enregistrement des onze titres s’est fait dans également dans le secret le plus total. Le frontman de RAMMSTEIN nous surprend par un chant en anglais puissant. Cela lui va plutôt pas mal.

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Le visuel de l’album, met en avant Till Lindemann, ce dernier tient un chalumeau d’une main et de l’autre nous intime de nous taire en mettant un doigt devant sa bouche et Peter Tägtgren en arrière plan, il est de profil et mime la peur. La pochette se veut de style grotesque et décalé.

Les arrangements globaux de cet opus sont très bien fait. Le son est propre. La patte de Peter se fait clairement sentir. Le style est tout comme la pochette décalé, c’est une sorte de métal indus, avec des parties électroniques, les claviers sont également bien présents. Les compositions sont relativement simples, ce qui peut entraîner une légère redondance à l’écoute de l’intégralité de l’album.

L’album débute par « Skills Pills », titre éponyme de l’album, l’électro se ressent dès le début du morceau. Ce morceau aborde le sujet de la drogue. Le refrain est bien accrocheur. Le rythme est énergique et rapide. Cela nous met gentiment en jambe pour la poursuite de l’écoute. Nous poursuivons avec « Ladyboy », le rythme est plus lent. Le chant de Till apporte une profondeur malsaine. Nous gardons en mémoire facilement le refrain mélodique. Mélodie qui est étonnante au regard des paroles qui sont complètement hard et lubriques.

« Fat », aborde le sujet de l’amour des femmes très rondes. Les paroles sont encore une fois osées. Till nous fait partager son amour pour les femmes obèses, et c’est assez cru. Peter et lui ont fait un super boulot sur cette chanson, le refrain est encore une fois accrocheur, voir même à la limite d’être symphonique. « Fish On » est plus énergique et rapide, se rapprochant beaucoup plus de ce qu’a l’habitude de faire RAMMSTEIN.

Nous arrivons au titre « Children of the Sun », les détails sont plus travaillés. Le refrain est plus subtils. L’univers de Peter se fait vraiment ressentir dans ce morceau. Morceau qui se veut plus touchant.

« Home Sweet Home » aborde le lourd sujet du cancer. Il s’agit d’un morceau très triste. Visiblement les deux protagonistes ont perdu des proches emportés par cette maladie. Ce morceau est magnifique.

Avec « Cowboy », l’énergie et les couleurs reviennent pour nous parler d’un cowboy déchu. Till Linnemann aborde ensuite son thème favori le sexe, dans le titre « Golden Shower », il nous délivre une fois encore sans complexe son avis, ses goûts sur le sujet. Il le fait allégrement sur des airs de métal symphonique.

« Yukon », débute par un morceau au clavier, la voix grave de Till profonde nous parle d’une rivière américaine et de sa nature environnante. Les voix et violons, veulent marquer la grandeur de cette nature américaine. Nous poursuivons avec « Praise Abort », morceau très décalé. Il repart dans la provocation qui le caractérise. Le rythme est diabolique, de style electro des années 90′. Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est hyper kitch. Nous terminons l’écoute par le titre bonus « That’s my Heart », qui est extrêmement calme.

Cet album est hyper riche, l’écoute est amusante, car les paroles de Till sont toujours un plaisir à traduire!!! Il reste fidèle à lui même et délivre des paroles provocantes sans aucun complexe. Cette surprise a été particulièrement bonne, et nous avons écouté ce titre avec plaisir. Donc je vous invite à découvrir cet opus riche en détails croustillants. Quel poète ce Till.

 

Xena

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