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Hard Rock Session – FAV Colmar 2015 – Live Report by Lola

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Hard Rock Session – FAV Colmar 2015 – Live Report by Lola

La Foire aux Vins de Colmar, c’est bien sûr une sorte de grand marché à tout, du tracteur dernier cri au balai WC en caoutchouc en passant évidemment par quelques négociants en vins !

Mais c’est aussi tout un ensemble de concerts variés. Et hier soir, c’était au tour de l’annuelle HRS – Hard Rock Session.

Au programme cette année : Ensiferum, WASP, Accept et Sabaton. Sympa le menu non ?!

Après une déambulation dans les allées de la foire et une pause pour goûter la Licorne Black (excellente bière, je vous la conseille… avec modération bien sûr !), nous voilà, sandwich en main, dans la file d’attente pour accéder à l’amphithéâtre.

Après un moment d’attente, tranquillement assise avec mes amis dans les tribunes, les premières notes qui annoncent Ensiferum se font entendre. Aussitôt la salle réagit. Janne le batteur entre d’abord, puis ces messieurs guitaristes et bassistes Markus, Petri et Sami, accompagnés d’Emmi, la touche féminine du groupe, au clavier.

Marques noires sur les joues, kilts pour 2 d’entre eux, les vikings Finlandais mettent le feu à la scène à une vitesse déconcertante. Les slams commencent timidement mais l’ambiance dans la fosse monte. Quelques tentatives de Circle-pit se transforment en pogo. Les voix, tour à tour claires et gutturales en fonction les morceaux, s’associent aux instruments pour donner des mélodies entre folk et metal.

Dans la fosse, le public est électrique. Malgré le peu de place, le circle-pit finit par prendre ! Tout petit comme ça, c’est rigolo vu d’en haut !

Un bon son pour une belle découverte à mon gout. Le public est chauffé. Il ne reste plus qu’à patienter jusqu’au groupe suivant.

 

Le décor de fond de scène installé annonce « W.A.S.P. 1982-2014 ».

Après une petite « mise en scène » de début de concert – les 3 musicos dos au public au pied du batteur – 4 coups marqués de ce dernier et c’est parti !

Aïe ! Le son est mauvais, un manque évident d’aigüs. La voix de Blackie Lawless est tour à tour inaudible ou trop forte.

Cependant, les fans de la première heure sont présents dans le public et apprécient les multiples reprises des chansons des tous premiers albums. Le look du gaillard est resté dans les années 80 : cheveux longs bien dégradés, bottes blanches à franges, genouillères à paillettes, et les sempiternelles lames de scie circulaire sur les manches de sa chemise brillante. Malgré les années et les kilos supplémentaires, il a gardé la pêche et les échanges avec le public sont nombreux. Sur « I wanna be somebody » c’est un affrontement vocal entre le public situé à droite et celui situé à gauche qui est lancé. Et ça marche : Chacun s’égosille à son tour, et pendant ce temps dans la fosse un mini wall of death se dessine… On manque toujours autant de place là en bas mais l’affrontement défoule les jeunes inconditionnels !

Le son s’est vaguement amélioré mais sans plus. J’espère à ce moment que pour Accept, le technicien mettra les bouchées doubles pour gérer au mieux ses platines…

Une nouvelle petite pause histoire de changer à nouveau le décor.

Moi j’en profite pour vous avouer que je n’avais pas pris le temps de demander une accréditation photo, alors je viens de me faire « confisquer mon appareil photo » par un gars de la sécurité… Mis en consigne jusqu’à la fin du concert 😥 Tant pis pour moi… et pour vous : pas de photos d’Accept ni de Sabaton… Dommage.

Voilà, le mur d’ampli est monté sur la scène. A son centre, une batterie agrémentée d’un cadre métallique qui supporte un Gong.

Lumières rouges et jets de fumée annoncent le début du concert d’Accept, les Allemands venus en voisins. La basse et 2 flying V entrent en scène, aussitôt suivies du chanteur du groupe, gilet de cuir et casquette vissée sur la tête.

Le son n’a rien à voir avec celui de WASP. Ouf !

Visuellement non plus d’ailleurs : Le décor scène est soft mais travaillé, et les chorégraphies – marque de fabrique d’Accept – mêlant flying V et/ou basse au rythme de la musique me font sourire mais sont vraiment sympas. Ils s’amusent sur scène, ça fait plaisir à voir.

Wolf Hoffmann, guitare en main, nous offre un magnifique solo sur « Restless and wild », à faire dresser les poils des bras. Sur « Princess of the dawn » la voix du public monte de toute part tandis que le batteur semble branché sur 5000 volts !

La voix de Mark Tornillo, chanteur du groupe depuis quelques années, ressemble à celle de l’historique Udo Dirkschneider : Les fans de la première heure apprécient.

Heili Heilo Heila se met à résonner… Contrairement à certaines croyances, et pour mettre fin à la polémique qui était montée à l’époque de la sortie de l’album, c’est une très vieille chanson à boire du folklore allemande… Reprise en Alsace dans le cadre de cette Foire aux Vins ??….C’est drôle !…. mais rappelez-vous le 4e album d’Accept : c’est juste le début de « Fast as a shark ».

Décidément, super concert. Le public chante encore à tue-tête sur Metal Heart, bien connue pour la reprise de l’intro de la « Marche Slave » de Tchaïkovski et « Lettre à Élise » de Beethoven dans le solo de guitare ; l’ambiance donne les frissons. Wolf, le guitariste, leader du groupe, a le sourire jusqu’aux oreilles.

Une heure de pur plaisir !

Pas de rappel hélas… au HRS, tout est chronométré.

 

Une nouvelle petite demi-heure d’attente afin de changer le décor de scène et Sabaton prend la relève.

Alors pour les Suédois, coté déco de scène, on ne fait pas dans la dentelle : Ce n’est rien de moins qu’un char d’assaut qui y est installé ! Il est flanqué sur son sommet d’une énorme batterie, tandis que des mitraillettes et des casques en fer ornent les supports de micros.

Une explosion, une dose de pyrotechnie, et Sabaton entre en scène.

Avec eux, coté jeu de scène, on est à la limite du théâtre ! Joakim Brodén remercie chaleureusement le public pour son accueil, se pâme devant la qualité des invités à la HRS, pique la guitare de son collègue en expliquant que pour faire craquer les filles, l’idéal c’est d’être guitariste,… bref on s’amuse sur scène !

Côté musique, ça passe bien aussi. Le son est bien réglé, le public participatif, et le batteur un virtuose tant du jonglage que des frappes avec ses baguettes. Sur « Swedish Pagans » le riff des guitares accompagne les « ho ho ho… » du public pendant de longues minutes avec un véritable entrain. Tous ces metaleux ne sont pas venus pour enfiler des perles ce soir : la salle est bondée et l’ambiance au top du plaisir metaleux.

Un grand drapeau « maison » est jeté sur scène par un fan : «  Sabaton – French division ». Joakim est un exemple de qualité relationnelle avec son public. Il échangera sa propre veste (celle à plaques métalliques) et ses lunettes contre celles de ce véritable « groupie ». J’imagine le plaisir de celui-ci en recevant des mains du leader de son groupe fétiche un tel cadeau « collector » !

Les chansons continuent à s’enchainer. Une petite annonce pour préciser le programme des concerts de l’an prochain en France (J’ai retenu Marseille, Bordeaux, Nantes) et le final s’annonce, digne d’un 14 juillet. Détonations, feux d’artifices, fumées, confettis géants… tout y est.

Ouh ! Quelle soirée ! Une question me traverse l’esprit sur le chemin du retour : Mais pourquoi diable ne suis-je pas venue jusqu’à présent aux précédentes HRS ?!

Lola Photographie – Laurence AMIELH

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