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La Guerre du Son, 14 et 15 juillet 2017 – Live Report by Lola

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Vous vous souvenez de « La Guerre des Boutons » de Louis Pergaud ? Le Petit Gibus et ses copains de Longeverne, c’est sur le plateau de Landresse, rebaptisé pour l’occasion, qu’ils se faisaient couper les boutons de culotte par les « Velrans » !

Quelques années plus tard, les « Landresse » et les « Ouvans » s’associent pour faire la fête à leur tour. Et cette année, « La Guerre du Son », a soufflé ses 14 bougies !

Hé oui, déjà 14 ans que le petit village de Landresse, perdu sur les premiers plateaux du haut Doubs, réunit les forces et le sourire de toutes les bonnes volontés du village pour le plaisir des rockers et metaleux de la région et d’ailleurs.

Imaginez : A peine 230 habitants, 5 ou 6 fermes, un bureau de poste, un restaurant, et…. à la sortie du village, un magnifique gros hangar à foin en bois transformé pour l’occasion en scène couverte !

La salle des fêtes et l’école maternelle deviennent les loges et le catering des artistes, et les tracteurs bloquent la petite départementale pour assurer la sécurité des festivaliers.

Ce petit coté fête votive cache pourtant une organisation et un accueil aux petits oignons.

Le sourire et la gentillesse des bénévoles sont à la hauteur de la qualité des groupes invités.

Photos ambiance

Au programme cette année, des « grands » et des un peu moins grands sur la grande scène, et des groupes locaux en alternance sur la petite scène juste à coté.

Il y en a pour tout les goûts : Mamadjo, gagnant du tremplin d’avril, ouvre le bal avec un rock plutôt cool pour se mettre en jambe.

Les Vésuliens de Truckks prennent la suite sur la petite scène. Leurs « groopies » sont là, et chantent en chœur au pieds de leurs copains.

Dirty Deep égrainera ensuite un très bon blues rock au son de l’harmonica entre autre.

La petite scène reprend la main avec Desana : ça danse et le jeune public lance même un mini-pogo !

C’est au tour de l’une des têtes d’affiche de monter sur scène. Last Train est le groupe rock qui monte depuis environ un an. J’en ai entendu parler à plusieurs reprises mais ne les ai jamais entendus. Soyons honnêtes : musicalement, c’est pas mal en effet ; des rythmes et un son qui ne sont pas du « déjà vu ». Par contre, du haut de leurs 20 – 25 ans il faudrait qu’ils redescendent un peu sur terre … L’égo du chanteur me semble un peu démesuré…. Dommage…

Groøott prend la relève. Du gros son avec des passages qui tirent sur le psychédélique. Le guitariste m’a fait penser au Capitaine Caverne… mais chuuuut ! Faut pas le dire !

Pour moi la soirée se terminera avec The Inspector Cluzo. Le duo de Rockfarmer, percu, guitare et chant seulement, propose un rock décalé, agrémenté d’un jeu de scène bien huilé, avec des pointes d’ironie.

Armaniak et The Reble Assholes clôtureront cette première soirée… mais je serai déjà sur la route…

Photos groupes vendredi

De retour sur le plateau samedi, le public est encore plus nombreux qu’hier soir. Il faut dire qu’il y a du lourd.

« Rockin’ chaise » a eu le privilège de proposer la programmation de la petite scène ce soir. Hier, c’était « Mighty Worm ».

Snapborder lance le premier set avec une énergie déconcertante. Belle découverte rock.

Elephant Skin sur la petite scène a pris la relève, mais j’avoue n’avoir entendu que la fin. Dommage, ca avait l’air pas mal !

Bukowski arrive sur la grande scène. Tout comme Last Train, j’en avais entendu beaucoup de bien mais ne les avais jamais entendus. Et bien je ne suis pas déçue. Tout y est. Ils sont excellents tant musicalement que scéniquement. Du bon metal et un groupe qui se fait plaisir sur scène. Dans le public, l’ambiance est montée : Pogos en pagaille, quelques slams et même un wall of death !! Bon d’accord, un Wall of Death modèle réduit… on est à Landresse, pas sur la mainstage du Hellfest ! Mais l’intention et l’ambiance y sont, et c’est bien le principal !

C’est au tour de DarkSide de lancer leurs premières notes. Placés entre Bukowski et Tagada Jones, ils ont la lourde tâche de maintenir le public en haleine. Un rock efficace et propre, enrichi d’une voix rocailleuse et de beaux solos de guitare, une belle présence sur scène : le set a emballé le public qui repart à nouveau vers la grande scène.

Les bretons de Tagada Jones ont pris le relais. Pour ce qui est de tenir la scène, de partager une énergie et un enthousiasme débordants, ils savent faire ! Dès les premières notes, ça envoie du lourd. Ça pogotte de partout, ça slamme, le pit est en feu. Beaucoup de chansons de leur dernier album « La peste et le choléra », mélangées à quelques plus anciennes, une écriture forte et engagée : un set taillé pour la scène.

Après ça, les petits jeunes de The Shrimp Fritters vont devoir mettre les bouchées doubles ! Mais qu’à cela ne tienne, ils n’ont pas les années d’expérience de leur aînés mais ils ont une belle énergie eux aussi. Le public, bien chauffé, est au rendez-vous. Une belle ambiance devant la petite scène.

Pendant ce temps, Eluveitie se prépare. Les Suisses ont installé leurs multiples instruments de musiques sur scène. Guitares, basse, batterie, mais aussi vielle à roue, violon, mandoline, harpe celtique, flûte enchanteront les amateurs de metal celtique/folklorique. La voix de Fabienne Erni, nouvelle chanteuse du combo, est envoûtante. Les puristes auront d’ailleurs noté plusieurs changements ces derniers temps parmi les membres du groupe. Pour ma part, je trouve le résultat de belle qualité… mais je ne connaissais pas l’ancien line-up.

White Butchery et DJ Set de Flesh clôtureront le festival avec les derniers noctambules… mais sans moi.

Photos groupes samedi

A l’année prochaine Landresse : Je reviendrai avec plaisir !

Lola Photographie – Laurence AMIELH

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