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Le Festival du Pied Orange, Chez Narcisse

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Petit retour en arrière sur cette 1ère édition du Festival du Pied Orange chez nos voisins vosgiens de Chez Narcisse.
Une affiche aguichante, on y retrouve Tagada Jones et Lofofora, mais aussi Pigalle, The Mahones, Rebeka Warrior, Docteur Vince the Prince… Bombino, ..etc.

Report et photos par Fotokop

L’ambiance est là. La chaleur est partout.

Dans la rue, une petite scène ouverte au public. Toutes les générations s’y rejoignent en curieux pour découvrir Docteur Vince the Prince (DJ de Svinkels / Stupeflip) nous disséquer un set dont lui seul à le secret…

Pour les têtes d’affiches, direction la mythique salle de Chez Narcisse.
Fondée en 1897, on entre dans l’Histoire. Les murs maculés d’affiches des illustres prédécesseurs, ils sont tous là, Trust, Parabellum, les Shérifs, Gojira, Shaka Ponk.. La salle est chauffée à blanc, les concerts s’enchainent en sold out!

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Flor del Fango (Ex Mano Negra) ouvrira le bal d’un week-end qui restera dans l’histoire comme la genèse d’un festival qui aura une longue vie, on n’en doute pas!

Viendront ensuite Lofofora pour sa session acoustique. L’acoustique, c’est surprenant ..mais très vite on retrouve l’énergie qu’on leur connait et qu’on aime. Ils le diront eux même « on vous décevra pas! ».
Le phrasé devient rythmique, la voix posée, irréprochablement, puissante et claire. La basse et la guitare claque, le son est sec, normal il fait si chaud!
Devant un public tout acquis c’est un set complet et dense qu’il nous offriront comme un cadeau de 1er jour.

Rebeka Warrior conclura cette soirée par un DJ set déjanté… la fosse envahissant la scène comme une vague implacable.

Nous voila dimanche.. et reparti pour une journée de déglingo.

Ouverture du bal avec The Mahones, un rock « irish touch », propre et sans bavure dans la grande salle… suivra Faut qu’ça guinche en extérieur qui enflammera l’ensemble de son assemblée avec une énergie festive et contagieuse.

C’est maintenant le sprint final..on attend François Hadji-Lazaro, le vrai , le seul, l’unique. Celui de Pigalle et des Garcons bouchers. Un savant mélange de titres récents en anciens, jonglant d’une flute traversière à un violon, d’un accordéon cajun à sa guitare.. il est hypnotique, n’hésitant pas à rappeler à l’ordre « un elvis » qui passe son temps à papoter dans l’assistance. Il est pas là pour se faire emmerder!..Il sortira « en eaux », dégoulinant tellement le public fusionna à sa cause.

Bombino… en ce qui me concerne un découverte. On m’avait jazz, ..d’origine touareg, j’avais beaucoup de mal à me faire une idée avant d’entrée dans leur univers. La structure musicale est très world, arabisante soutenue par un bassiste de 1ere volée.
Mais la pépite c’est Bombino.!! Un guitariste comme on en vois rarement. Je bloque littéralement sur ses mains, percevant péniblement la vitesse de ses doigts et les successions d’accords.
Epoustouflant.
C’est un véritable succès..la salle entièrement subjugués les acclamera de longues minutes durant.

Il est maintenant venu le temps du dernier concert, celui de la guerre… celui où le feu fini de consumer ce we d’anthologie.

On est tous là, la salle est comble, pleine à craquer, la chaleur y est insoutenable, et rien n’a encore débuter.
La pression monte, les 1ere lignes se tassent… le top départ ne serait que tarder.

Tagada Jones entre en scène..et enchaine sans attendre. L’étincelle qu’il fallait pour faire exploser un public tout acquis à leur cause. Le son est puissant, brutal.. ça bouge de partout, sur scène, dans la fosse..jusqu’au fond de la salle.
En habitués, des lieux, les Tagada nous exposent leur vision de la naissance du festival, leur amour pour cette salle et ceux qui l’a font vivre…ce, en même temps que leur vision du monde. Les titres s’enchainent ,la Peste et le choléra, le monde tourne à l’envers…vendredi 13… je le redis, mais il fait CHAUD. Ca dégouline, ça suinte..
Les pogos ne s’arrêtent meme plus, pas la peine, les slameurs s’enchaine, la salle est frénétique.
C’est bientot la fin… Mort au con pour clôturer ce set, la fosse s’ecarte telle la mer rouge, le wall of death est en place. Et bim… apothéose, une complète frénésie musicale et humaine, la fosse devenant une masse mouvante d’où s’extirpe des corps luisant de sueur, vidés de toutes substances, on recherche le peu de fraicheur que nous offres les sorties latérales.
Un medley de Parabellum pour conclure..et c’est fini pour cette 1ère édition du Festival du Pied Orange Chez Narcisse… une sacrée belle réussite.!
vivement 2019 et la prochaine!

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