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Mon Baby Blues Festival, du 8 au 10 septembre 2017 – Live Report by Lola.

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Mon Baby Blues Festival, du 8 au 10 septembre 2017 – Live Report by Lola.

En septembre, chaque année, il y a la rentrée des classes, les impôts et… depuis 3 ans, Mon Baby Blues Festival ! Rien de tel pour oublier la morosité ambiante !

Dès vendredi, on attaque très très fort : L’Atelier des Môles affiche complet !

C’est 58 SHOTS qui ouvre la séance de cette mémorable soirée. Cet excellent groupe de rock, qui s’inspire des années 70, nous vient simplement de Belfort. Ils ont déjà posé leurs guitares et amplis aux Môles en 2015. Depuis quelques années, c’est le groupe qui monte, qui monte, ayant fait les premières parties de vedettes nationales et internationales du Blues et du Rock’n’Roll.

Ce soir, ils nous proposent une setlist d’une dizaine de titres : des reprises, mais aussi des chansons de leur 1er album. Ils en profitent pour tester 2 ou 3 titres de leur tout nouvel album. Ils ont un énorme talent et une belle présence sur scène. Le set passe de moments très rock’n roll à d’autres pleins d’émotion, comme lorsque qu’ils vont jouer « la 9 » comme ils disent (« For the old ones »), du 1er album, en la dédicaçant à Johnny Winter, dont ils firent la 1ere partie quelques jours seulement avant son décès…

Sur « This man is my Father », William, le nouveau tout jeune guitariste au talent remarquable, nous offre un superbe solo.

Bref, un set qui est passé beaucoup trop vite, mais qui a permis de superbement chauffer la salle en attendant la belle et talentueuse Laura COX.

Photos 58 SHOTS :

Laura COX, qui a grandit au son de Johnny Cash et Dire Strait, a attrapé sa première guitare à 14 ans.

Elle apprend vite et commence à publier des reprises de solos mythiques sur youtube.

Elle va vite se faire une solide renommée dans le monde des passionnés de guitare.

Elle passera du virtuel au réel quelques années plus tard, en fondant « The Laura Cox Band ».

Ce soir, la voilà sur la scène de l’Atelier des Môles, en tête d’affiche. Et elle n’a pas de quoi en rougir puisque qu’elle joue à guichet fermé !

Laura propose ce soir à son public quasiment l’intégralité de son album « Hard Blues Shot » : The Australian Way, Good Ol’ Days, Too Nice For Rock ‘n’ Roll, Morning Road, Going down, etc … mais aussi des classiques de grands noms du Rock ‘n Roll. J’ai adoré la reprise de « La Grange » de ZZ-Top et chanté sur « Heart Breaker » de Pat Benatar ! « Restless » de Blackberry Smoke, bon rock sudiste, a été suivi d’un bon gros solo de batterie et basse par François et Antonin.

Laura aime mélanger la country teintée de rock, le hard ‘n blues, le rock old school, avec une touche de heavy.

La soirée se termine, après un rappel, sur l’incontournable « Go Johnny Go » de Chuck Berry qui achève de monter l’ambiance à son maximum en cette fin de soirée !

Photos LAURA COX BAND :

Samedi soir, après une conférence dans l’après-midi à la médiathèque de Montbéliard sur le thème « 40 ans de Blues avec les Stones », c’est JESUS VOLT et THOMAS FORD qui étaient à l’affiche de l’Atelier des Môles. Malheureusement je ne serai pas présente à ces 2 rendez-vous pourtant remarquables. Je reprendrai la suite du festival dimanche.

Rendez-vous est donné hors les murs, en cette fin d’après-midi, au Studio Sauvage d’Etupes.

Au cœur d’un atelier d’art, design et sérigraphie, un alligator sur une peau de vache sert de support à une batterie tandis qu’un crane de bélier à longues cornes semblant être tout droit sorti d’un western, orne un pied de micro. C’est le décor du duo VICIOUS STEEL. Antoine à la batterie, Cyrille au chant et à la guitare : dès les premières notes de leur bon vieux blues américain, on a un peu l’impression d’entendre au loin le bruit des chaînes des esclaves dans les champs de coton de la région du delta du Mississippi…

Très vite, il s’avère que leur musique est au carrefour de la chanson, du blues ancien et du rock n’roll. Sur scène, Vicious Steel dégage une certaine énergie, accompagnée d’une pointe d’humour.

Il y a des reprises, parmi lesquelles « Going down the river » avec… justement… la chaîne maniée par Antoine, qui rythme le chant. Il y a aussi des morceaux de leur propre composition, dont leur dernier album « WHEN THE SKY IS FALLING DOWN ».

Dans ce lieu minuscule, où le public est peu nombreux, le contact artiste / public est palpable : un bel échange d’énergies émotionnelles.

Photos VICIOUS STEEL :

Un peu plus tôt, c’était KNUCKLE HEAD qui a fait l’ouverture de la soirée. Ils sont 2 aussi, mais coté dynamisme, ils se lâchent comme 4 !!

Au fait, Knucklehead vous savez ce que ça signifie ? En gros, ça veut dire « crétin » ; mais c’est aussi le nom d’un vieux 1200cc de chez Harley Davidson. Quand on sait ça, on se dit que ce nom leur va à merveille : Ils ne sont pas crétins, non, mais peut-être un peu fous et leur musique sent l’huile et la sueur !

Leur style ? un mélange détonant de blues, de rock, et de country. Le groupe n’a que 2 ans d’existence mais déjà un EP qui se vend comme des petits pains, un album en cours de création et des dizaines de dates de concerts à leur actif.

Ce soir, beaucoup de reprises bien sûr, mais aussi leurs quelques compositions. La voix de Jack est rauque et profonde, son jeu de guitare vous emmène loin là-bas. Quant à Jock, il doit prendre un bol de nitroglycérine chaque matin au petit déj : il tape comme un forcené sur ses fûts… jusqu’à épuisement !

Une chose est sûre, Jack et Jock, on entendra encore parler d’eux dans le monde du blues !

Photos KNUCKLE HEAD :

Lola Photographie – Laurence AMIELH

 

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