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Arkhon Infaustus – Passing the Nekromanteion

10 ans sépare « Orthodoxyn », dernier album d’Arkhon Infaustus, et « Passing the Nekromanteion ». Ça peut paraitre long mais DK Deviant est quelqu’un qui vit pour la musique (et non l’inverse, une des raison qui ont fait disparaitre le groupe pendant ces longues années). Et franchement, vu la qualité de ce EP, tant pis pour le délai !

Arkhon Infaustus n’a jamais fait comme tout le monde, il a toujours préféré pousser l’auditeur dans ses retranchement, tant au niveau de la musique que des visuels (ce logo avec un beau phalus sur sur Dead Cunt Maniac). Ce EP 4 titres (dont la durée ne descend pas en dessous des 7 min) revient aux bases du groupes, à savoir un Death Black foutrement old School.

« Amphessatamine Nexion » commence par une intro incantatoire, qui fait ressortir la voix de DK Deviant, terriblement encré dans les tonalités Death Metal. La musique va elle aussi dans cette voie, on est plus proche dans l’esprit d’un Vital Remains ou d’un Deicide. Pas mon titre préféré mais une bonne façon de se remettre dedans.

La violence du début de « the Precipice where souls slither » me plait beaucoup plus, on peut dire que l’arrivée de Skum (batteur aussi chez Temple Of Baal) est une bonne chose, il sait envoyer du blast quand il faut mais il sait aussi installer des mids tempos comme dans la suite du morceau. Les guitares se montrent particulièrement mélodiques, elles rappellent un peu le dernier album « The Order of Apollyon ».

Enchainons avec « Yesh li el yadi » qui m’a largement fait revenir en arrière dans la discographie du groupe, époque « Hell injection ». La force d’Arkhon Infaustus est de pouvoir avoir un son bon, puissant mais qui garde ce je ne sais quoi de sale, de dérangeant et qui apporte l’aura nécessaire à un groupe de Metal Extrême pour ne pas sombrer dans la musique d’ascenseur.

Et pour finir, « Corrupted Epignosis » qui vient enfoncer le clou (de la croix de qui vous savez) avec sa noirceur. Totalement instrumental, cette outro est sublime tout en étant dispensable. C’est un plaisir à écouter mais ce que j’aime chez Arkhon Infaustus c’est plutôt la violence brute. Alors je me contenterai des 3 premiers titres qui me donnent encore une fois espoir dans cette scène française que je pensais perdue.

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1- Amphessatamine nexion 7:26 min

2- The precipice where souls slither 8:37 min

3- Yesh li el yadi 7:24 min

4- Corrupted epignosis 10:05 min

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